Jean-Claude Romand fait appel du rejet de sa demande de libération conditionnelle

Condamné en 1996 à la prison à perpétuité pour l’assassinat de cinq membres de sa famille, le faux docteur Jean-Claude Romand a fait appel du rejet de sa demande de libération conditionnelle.
 

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Jean-Claude Romand, le faux médecin condamné à la perpétuité pour avoir tué en 1993 cinq membres de sa famille, a fait appel de la décision de rejet de sa demande de libération conditionnelle, a-t-on appris mardi auprès du parquet de Châteauroux.

Agé de 64 ans, condamné à la perpétuité en 1996, il est libérable depuis 2015, après avoir purgé une période de sûreté de 22 ans. Sa demande de libération conditionnelle lui avait été refusée le 8 février par le tribunal de l'application des peines de Châteauroux. Il avait 10 jours pour faire appel.
 

Son avocat, Me Jean-Louis Abad, joint par l'AFP mardi en fin d'après-midi, a affirmé n'avoir aucun contact avec son client et ne pas être en mesure de confirmer cet appel.

Lors de son rejet, le tribunal d'application des peines de Châteauroux avait considéré qu'"en dépit de son parcours d'exécution de peine satisfaisant, les éléments du projet présenté et de sa personnalité ne permettent pas, en l'état, d'assurer un juste équilibre entre le respect des intérêts de la société, des droits des victimes et de la réinsertion du condamné", avait expliqué dans un communiqué la procureure de la République de Châteauroux, Stéphanie Aouine.
 

La libération conditionnelle est une mesure d'aménagement de peine visant à la réinsertion et à la prévention de la récidive. Lors de sa demande, présentée le 20 novembre et réexaminée le 31 janvier, le ministère public avait demandé le rejet de cette requête.

L'avocate de la partie civile, Me Laure Moureu, s'y était aussi opposée, estimant "que le projet n'était pas suffisamment abouti et qu'il n'y avait pas assez de garanties pour permettre un élargissement serein". Elle avait émis des "doutes sur une personnalité qui reste troublante".


 

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