Le journaliste Michel Denisot, né à Buzançais, a réalisé son premier film, "Toute ressemblance", sur le monde de la télévision. Il est revenu dans son Indre natale, à Châteauroux, pour le présenter samedi 30 novembre. L'occasion d'évoquer avec lui ce film, mais aussi le foot et la Berrichonne.
C'est au détour d'une conversation au Festival de Cannes il y a que quatre ans qu'est venue à Michel Denisot l'idée de faire son premier film. L'animateur et présentateur, né à Buzançais dans l'Indre, était à Châteauroux samedi 30 novembre pour présenter "Toute ressemblance", une comédie qui dépeint le monde de la télévision. "Je fais un film à un moment imprévu de ma vie", nous a-t-il déclaré.
Avant de devenir une figure de Canal à Paris, vous avez commencé en région...
J'ai été à Limoges, Poitiers, Reims, Bordeaux, Marseille et après, je suis monté à Paris.
Cela vous a t-il inspiré pour votre premier film ?
C'est un film de 2019. Je me suis inspiré de beaucoup de choses, que j'ai vues, cotoyées, peu vécues, car ce n'est pas mon histoire. C'est celle d'une star du 20 heures, qui a de l'ambition et qui attend son heure, et qui par trahison va y rester 18 ans. Le tout avec des méthodes pas toujours orthodoxes, mais qui accompagnent souvent les trajectoires de réussite. Cela se passe aussi dans le milieu de la politique, celui des affaires. Je l'ai fait dans le monde que je connais.
Magnifique soirée: vos réactions à la sortie de #TouteRessemblance ??? et victoire de @LaBerrichonne /@LEMANSFC @DominosLigue2
— Michel Denisot (@michel_denisot) November 29, 2019
Vous êtes vice-président de la Berrichonne de Châteauroux. Que vous inspire la saison de votre club, en difficulté ?
On a eu un début de saison compliqué, on a le 20e budget de Ligue 2, ce qui ne facilite pas les choses, mais il y a un état d'esprit formidable qui permet de s'en sortir chaque année. Je ne suis pas démesurément optimiste, mais j'ai confiance.