Le député et d'autres figures publiques demandent à être reçus, alors que la maternité n'a toujours pas rouvert.
Ce devait être une fermeture d'été... L'été est fini, la maternité du Blanc (Indre) est toujours fermée, et ses défenseurs s'impatientent.
Après un rassemblement de plus de 5000 personnes le 15 septembre pour soutenir le service menacé, le député de l'Indre François Jolivet a rendu public un courrier adressé à la ministre Agnès Buzyn.
Avec lui : François Bonneau, président de la région ; Serge Descout, président du conseil départemental ; Annick Gombert, maire du Blanc ; Jean-Paul Chanteguet, président du parc régional de la Brenne et Jean-Michel Mols, président du comité de défense.
Retrouvez ci-dessous ma lettre adressée à Madame le Ministre de la Santé @agnesbuzyn et signée par @fbonneau, Serge DESCOUT, Annick GOMBERT, Jean-Paul CHANTEGUET et Jean-Michel MOLS.#MaternitéduBlanc #LeBlanc pic.twitter.com/sjVICxa7Cu
— François Jolivet (@FJolivet36) 18 septembre 2018
Tous demandent à être reçus "sous quinzaine" par la ministre de la santé Agnès Buzyn, "afin d'examiner les modalités de réouverture dans les délais les meilleurs".
La crainte d'une fermeture définitive
Le courrier trahit, peut-être à dessein, un certain agacement. "Bien que des candidatures de professionnels de santé soient adressées, rien ne bouge", constatent les signataires. L'absence de personnel, c'est pourtant bien ce qui avait motivé la décision de l'agence régionale de santé de fermer le service, à la fin du mois de juin.
Le comité de défense s'inquiète, depuis plusieurs mois déjà, d'une fermeture définitive déguisée. L'hôpital est pourtant éloigné de plus de 50 minutes de tout autre centre hospitalier, un critère d'éloignement géographique qui fait d'ordinaire loi quand il s'agit de maintenir ou non un service.