À Argenton-sur-Creuse (Indre), le comité de défense de la gare a obtenu un rendez-vous avec François Philizot, délégué au Transports auprès du Premier ministre, le 4 décembre. Le comité réclame au moins trois dessertes supplémentaires en provenance et en direction de Paris.
À Argenton-sur-Creuse, une petite commune de l'Indre, la bataille pour le rétablissement et le maintien des trains inter-cités prend un nouveau tournant. Le Comité de défense de la gare accompagné des élus locaux iront à la rencontre de François Philizot, délégué au Transports auprès du Premier ministre, le 4 décembre. Ils attendent une réponse concrète et positive concernant la mise en place d'au moins trois dessertes supplémentaires. Une desserte en provenance de Paris le matin, et deux dessertes - une dans chaque sens - le soir.
Assemblée générale le 8 décembre
"Nous n'avons aucun train pour rentrer chez nous le soir. C'est catastrophique pour les actifs", souligne Martine Irzenski, présidente du Comité et dont le métier de comédienne l'amène à effectuer régulièrement des allers-retours vers la capitale. Cette dernière organise une assemblée générale le 8 décembre pour rendre compte de la réunion du 4 décembre.Un deuxième rendez-vous était prévu avec le préfet Thierry Bonnier le 10 décembre mais ce dernier a dû l'annuler aujourd'hui pour cause d'imprévu. Martine Irzenski assure qu'elle se chargera au moins de lui déposer un dossier si une entrevue n'est pas possible.
Si les attentes du Comité de défense ne sont pas remplies, les membres envisagent d'arrêter un train ou plusieurs si nécessaire, même si "personne ne le souhaite", insiste Martine Irzenski. En septembre dernier, l'appel du Comité de défense de la gare avait mobilisé les habitants et les élus du canton tout entier, près de 1 000 personnes étaient présentes.