Comme il y a 5 ans, la plainte déposée par son opposant Jean-Yves Narquin n'a pas abouti.
"Il n'est pas besoin d'espérer pour entreprendre, ni de réussir pour persévérer." S'il cherche un slogan pour les prochaines campagnes où il affrontera Maurice Leroy, le dissident de droite (désormais soutenu par le FN) Jean-Yves Narquin pourrait penser à cette maxime de Guillaume d'Orange car pour lui, ces législatives ont un air de déjà-vu.
Comme en 2007, il a été battu au 1er tour par Maurice Leroy. Comme en 2007, il a formulé un recours pour contester ce résultat. Il y a 5 ans, le conseil constitutionnel l'avait débouté, cette fois c'est le parquet qui, selon le journal La Nouvelle République, classe sa plainte sans suite.
Les motifs de la contestation étaient à peu près les mêmes. M.Narquin reprochait à M.Leroy d'avoir utilisé les moyens du conseil général pour assurer sa promotion personnelle en s'appuyant notamment sur des publicités passées récemment dans la presse quotidienne régionale, vantant les actions du département, et dans lesquelles son nom et sa photo apparaissaient très visiblement.
Avant même la saisine d'un juge d'instruction, le parquet classe donc la plainte ce qui permet à Maurice Leroy d'aborder le second tour encore plus sereinement. Au 1er tour, il a obtenu 43% des suffrages contre 29% pour son adversaire socialiste Karine Gloanec-Maurin.
Jean-Yves Narquin, de son côté, ne compte pas en rester là. Il prépare déjà un autre recours pour le même motif devant une autre juridiction.