J.L Mélenchon en meeting à Vierzon
A Vierzon, sur les terres ancestrales de combat social et industriel, le candidat du Front de Gauche a attiré plus de 5 000 personnesmardi après midi. Dans un discours aux accents révolutionnaires, Jean-Luc Mélenchon a tapé tous azimuts de l'extrème droite aux écologistes.
"Le torrent révolutionnaire des Français est sorti de son lit", "la France des révolutions est de retour!", a proclamé Jean-Luc Mélenchon mardi lors d'un meeting au Parc des Expositions du bastion communiste de Vierzon (Cher), sous les "résistance, résistance" des près de 5.000 militants dont quelques centaines hors de la salle.
"1789!", a-t-il lancé, ironisant en anglais : "As you see, dear BBC, we are very dangerous!". Selon lui, la capacité de rassemblement "est plus grande" au Front de Gauche et s'il est en tête de la gauche au premier tour, "il y aura des négociations" avec "tous ceux qui voudront discuter y compris les Verts, vassalisés" par leur accord avec les socialistes.
Alors que le Figaro titrait mardi sur "Mélenchon, le petit Chavez à la française", il a, sur la fin, ironisé : "Pourquoi petit? Il a gagné 12 élections sur 13 ça nous va! il a fait baisser la pauvreté dans son pays et il a nationalisé le pétrole (...) Mélenchon il a pas de pétrole! mais il a des idées!", a-t-il affirmé.
Avant lui, après le traditionnel bain de foule de début de meeting, Marie-George Buffet, ex-numéro un du PCF, avait ordonné au "Monsieur du Fouquet's", Nicolas Sarkozy, de "préparer ses cartons" car "le peuple va prendre le pouvoir!" Et "pourquoi Jean-Luc Mélenchon ne serait pas le candidat de la gauche? Parce que le sérail l'aurait décidé?", a-t-elle demandé.