André Raimbault, jugé pour tentative de meurtre avec préméditation, a écopé de sept ans d'emprisonnement.
La cour d'Assises de Bourges a également condamné André Raimbault à douze ans d'interdiction de séjour dans un rayon de 50 kilomètres autour de son domicile de Oizon (Cher) ainsi qu'à une obligation de suivi socio-judiciaire.
Pour le condamné, qui a déjà effectué deux ans de détention provisoire, la plus lourde peine est sans aucun doute l'interdiction de séjour qui l'éloigne à tout jamais - il a 76 ans - de la maison familiale. Une résidence où il a vécu toute sa vie.
Le verdict n'a pas semblé soulager les victimes qui restent traumatisées par la tentative d'assassinat perpétrée à leur encontre.
Un conflit de voisinage qui tourne au drame
Le 15 juin 2010, le septuagénaire, nourri d'une haine viscérale à l’encontre de ses deux voisines qui avaient racheté la propriété de ses parents, empoigne son fusil de chasse et tue à bout portant leur chèvre pour les faire sortir de chez elles avant de tirer froidement sur l’une d’entre elles, la blessant très grièvement au bras et à l’épaule.
L'avocate de la défense, Me Karine Berthon, avait décrit son client comme ayant une personnalité paranoïaque qui s'est forgée à la suite "des ruptures [sentimentales] qu'il a connues tout au long de sa vie".