Introuvable depuis quatre jours, le patron des abattoirs de Choué est revenu dans son entreprise.
Alors que toutes les hypothèses étaient envisagées, notamment celle d'une affaire d'escroquerie et de détournements d'argent (lire notre article), Malik Sebihi a tenu à s'expliquer et à justifier son silence. Il évoque du matériel en panne, un contexte politique peut favorable à la production hallal, une impossibilité financière à répondre aux exigences des services d'hygiène. C'est ainsi qu'il justifie sa tentative de délocalisation en Belgique. Selon lui, la pression de l'Urssaf est aussi en partie responsable de sa fermeture.
A 38 ans, s'il ne cache rien , il doit repartir de zéro car il est sans emploi comme ses 44 ex-salariés.