De futurs viticulteurs incités à moins polluer

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Une vingtaine d’étudiants du lycée agricole d’Amboise vont être initiés aujourd’hui à la méthode de confusion sexuelle avant de l’expérimenter in situ sur le domaine viticole du lycée.

Objectif, se débarrasser des insectes nuisibles au développement de la grappe de raisin sans recourir aux insecticides.

La méthode de confusion sexuelle consiste à brouiller le comportement sexuel du vers en diffusant des phéromones au sein des parcelles de vigne. Les papillons nuisibles réduisent ainsi leurs accouplements et l’attaque des vers sur la grappe reste limitée.

Voir sur pluzz.fr le reportage complet dans l'édition Touraine Val de Loire (JT 10 avril 2012)  


Une méthode alternative aux pesticides mais contraignante

Pour que la technique de confusion sexuelle soit efficace, elle doit être utilisée en continu, sur des parcelles utilisant la même méthode d’éradication de l’insecte. Ce qui est le cas au domaine viticole du lycée d’Amboise où près de la quasi totalité du vignoble est protégée par cette technique écologique.

Eprouvée depuis 15 ans, la méthode de confusion sexuelle n’est pourtant utilisée que sur 2% du vignoble français. L’une des raisons majeures de cette lente progression tient à son prix, - environ 250€/ha. Les viticulteurs ont souvent du mal à prendre en charge seuls la mise en place et les aides liées aux ‘bonnes pratiques agricoles’ sont aujourd’hui quasi-inexistantes. C’est ainsi que des vignobles "confusés" pendant longtemps grâce à des aides avec des résultats probants de diminution de populations, sont aujourd’hui contraints d’arrêter faute de moyens financiers.
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