Les pouvoirs publics viennent d'accorder un délai de 2 mois à la société Néo Sécurité, placée en cessation de paiement.
Néo Sécurité : avenir en sursis
Les salariés de Néo Sécurité ont un peu d'espoir. La société de gardiennage, numéro 2 en France, vient d'obtenir un délai supplémentaire pour payer ses charges.L'entreprise menacée de liquidation judiciaire peut donc poursuivre ses discussions avec d'éventuels repreneurs.
Plusieurs entreprises ont manifesté leur intérêt pour la reprise du n°2 francais de la surveillance. Le leader du secteur, Sécuritas, le cabinet d’expertise comptable Fiducial et le Syndicat national des entreprises de sécurité (Snes) seraient candidats pour reprendre Néo Sécurité.
Une reprise de Néo Sécurité par l’un de ces trois postulants éviterait le redressement judiciaire. Une négociation qui, selon le groupe, semble bien entamée. "Les accords avec l'investisseur qui sera retenu permettront la poursuite de l'activité et le maintien de l'emploi. Ils devront être conclus avant le 30 juin prochain".
La direction Néo Sécurité a annoncé avoir retiré sa déclaration de cessation de paiement, après l’octroi par les pouvoirs publics d’un délai supplémentaire pour le paiement de charges. "Le retrait de la déclaration de cessation des paiements a été rendu possible grâce au soutien de l'Etat qui a décidé de donner à la société les moyens de poursuivre et de finaliser les discussions avancées en cours avec certains candidats repreneurs identifiés comme sérieux", a indiqué dans un communiqué le groupe Néo Sécurité.
Les 5000 emplois seraient donc sauvés dont 168 sur le site d'Ingré (Loiret) et 200 sur celui de Tours (Indre-et-Loire).
Reçus mercredi au siège de Néo Sécurité, les syndicats ont toutefois pointé du doigt la gestion financière de l'entreprise, numéro 2 français du marché de la sécurité. Un ancien cadre, actuellement en procès avec la société, dénonce même des surfacturations et des fausses factures à nos confrères du Parisien.