Le numéro deux français de la sécurité, Neo Sécurité, qui compte 5.000 salariés, dont 164 à Ingré (Loiret) et 200 à Tours (Indre-et-Loire) s'est déclaré mardi en cessation de paiement auprès du tribunal de commerce de Paris. La restructuration envisagée au moment de la reprise ayant pris du retard, Neo Sécurité avait été placé en procédure de sauvegarde en mars 2011.
Les difficultés du groupe ont été aggravées par le renoncement du fonds d'investissement IPE, qui devait apporter 25 millions d'euros en deux étapes en échange de 70% du capital. Le repreneur a préféré jeter l'éponge début avril, après un examen approfondi des comptes.
L'Etat, appelé à la rescousse par l'entreprise, a précisé que son soutien était conditionné à un plan d'amélioration de la gestion de l'entreprise et à l'intervention d'investisseurs financiers ou industriels pour appuyer un tel projet".
Les salariés sont donc dans l'attente.
Néo Sécurité: les salariés dans l'insécurité
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