A l'issu d'un long CCE hier en Bretagne, les salariés de l'usine d'abatage de dinde de Blancafort sont pessimistes.
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Depuis son placement en redressement judiciaire du fait de son président, Charles Doux, vendredi dernier, les salariés du groupe Doux, leader européen de la volaille, sont suspendus aux négociations en cours entre leur direction, les pouvoirs publics et les syndicats, annonce « Le Berry Républicain ».
L’usine d’abattage de Blancafort (18) comprend 180 salariés en CDI et 60 intérimaires. Spécialisé dans l’abatage de dinde, le site en assure également la distribution. Interrogée par nos confrères, hier soir au sortir du CCE, Françoise Lavisse, délégué CFTC n’a pas caché sa profonde inquiétude, notamment pour l’avenir du site de Blancafort. « Nous n’avons pas obtenu de garantie sur l’emploi ce qui veut donc dire qu’il y aura des licenciements. Pour l’instant, le groupe est placé sous période d’observation pour deux mois durant lesquels, il va falloir monter un plan de redressement. » a-t-elle annoncé.