Blois : une mère de 39 ans accusée du meurtre de ses filles devant les assises

Nina Razanadravao, 39 ans, comparaît ce mercredi et jusqu'à vendredi devant les assises du Loir-et-Cher pour répondre du meurtre de ses deux filles, Maëva (neuf ans) et Vaéna (quatre ans) et de l'incendie de la maison de son ex-mari.
 

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Le drame a eu lieu le dimanche 1er avril 2018 dans la commune Le Gault-du-Perche (Loir-et-Cher). Christian Rousseau, garde-pêche assermenté, découvre en rentrant chez lui de la fumée et des flammes se dégageant de sa maison. Les pompiers réussiront à sauver son ex-femme, inanimée, mais pas les fillettes retrouvées mortes dans leurs chambres.

Leur mère avouera, lors de sa garde-à-vue, avoir étranglé ses filles et mis le feu à la maison pour mourir avec elles. Elle a expliqué ne pas avoir supporté que son ex-mari, qui avait obtenu la garde des fillettes, veuille partir avec elles chez sa nouvelle amie à Madagascar.

Le couple, formé en 2013, était en procédure de divorce depuis 2017. Nina Razanadravao avait déjà une fille, Maëva, née en 2008 d'une précédente union. Vaéna, la seconde, était née en février 2014.
  

C'est son état psychiatrique qui l'a amenée à commettre ces actes terribles. Elle vit tous les jours avec la mort de ses enfants

Me Schéhérazade Bougrara, avocate de l'accusée

Elle précise que sa cliente est diagnostiquée bipolaire. "Dès l'âge de 14 ans, à Madagascar, elle avait déjà ce type de troubles. Ses parents expliquent qu'il fallait l'attacher lorsqu'elle allait à l'église pour ne pas qu'elle fasse du mal aux autres", assure l'avocate. "En France, à la demande de tiers, elle a plusieurs fois été placée en hôpital psychiatrique. Elle a déjà tenté, à de nombreuses reprises, de se suicider. A la maison d'arrêt de Saran, elle est régulièrement admise en Unités Hospitalières Spécialement Aménagées", ajoute Me Bougrara.

L'accusée encourt la réclusion criminelle à perpétuité. "Les experts psychiatres ont déjà conclu à une altération du discernement, ce qui constitue une cause d'atténuation de sa responsabilité pénale dont la cour devra tenir compte", assure Me Bougrara.

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