Une femme de 60 ans a été condamnée à 22 ans de prison par la cour d'appel d'assises d'Indre-et-Loire pour le meurtre de son mari en janvier 2013 à Blois.
Le corps de son mari, Emmanuel Monaux, âgé de 49 ans, avait été retrouvé par des promeneurs, le 20 janvier 2013, dans la Loire, à Amboise (Indre-et-Loire). L'accusée, ex-kinésithérapeute, a déclaré à nouveau, comme lors du 1er procès, ne "jamais avoir eu la volonté de tuer mon mari".
En première instance, elle avait affirmé avoir paniqué en le voyant mort, après un malaise. Cette version avait été contestée par plusieurs expertises médico-légales qui avaient conclu à une asphyxie provoquée par un tiers.
Le corps retrouvé dans la Loire
Mme Harlicot a expliqué avoir passé la soirée avec son mari. L'homme, qu'elle avait épousé en 2007 en troisième mariage, lui aurait fait part de sa décision de la quitter.Il aurait consommé de l'alcool avant de s'endormir sur le canapé. Catherine Harlicot dit avoir "été réveillée par un bruit, comme si mon mari s'étouffait". Elle dit lui avoir "redressé la tête en tirant sur son écharpe" et "mis des claques" puis "jeté de l'eau au visage" sans réussir à le ramener à la vie. Elle explique avoir "paniqué" et fait venir chez elle plusieurs témoins, dont ses deux filles, de 16 et 18 ans.
Le corps avait finalement été jeté dans la Loire.
Après les plaidoiries, Catherine Harlicot s'est adressée à la cour: "Je n'ai jamais compris ce geste. Il n'y a pas un matin sans que je ne pense pas à ceux qui en souffrent".
L'avocat général avait requis 25 ans.