L'artiste et collectionneur de jouets Playmobil, Jean-Philippe Broussin, a la particularité de s'adapter aux lieux dans lesquels il expose. Jusqu'au 7 janvier, ses personnages fétiches nous plongent dans l'histoire du château royal de Blois.
Oyez oyez damoiselle et jouvanceau, bien vaigniez dans notre bonne ville de Blois. La salle des Etats du château abrite actuellement un millier de petites figurines et accessoires Playmobil qui nous font voyager à travers l'histoire du département.Nous devons cette exposition au collectionneur et artiste Jean-Philippe Broussin dont la particularité est de créer un environnement différent en fonction de l'endroit où il se trouve. En cette période de Noël, il a bien sûr proposé une scène spéciale, dans un paysage enneigé, pour ce qui est des autres tableaux, ils sont tous en lien avec Blois et son histoire.
Une histoire en miniatures
Vous pouvez par exemple avoir un aperçu de ce qu'était ou aurait pu être la ville à l'époque médiévale. Le fleuve royal, un pont, un donjon, beaucoup de maisons avec du monde dans les rues, nous voilà plongés dans l'Histoire.
En l'an de grâce 1429, sans trouiller, Jeanne d'Arc part bouter l'Anglais hors de France. C'est à Blois, dans une chapelle proche du château qu'elle vient pour la bénédiction de l'étendard. L'artiste a cassé une figurine et l'a travaillée de façon à pouvoir représenter la pucelle d'Orléans agenouillée.
Autre gros travail, en période Renaissance, avec la reconstitution d'une partie du château. Près de 3 jours de travail pour fabriquer, uniquement à base de Playmobil, une réplique de l'aile François 1er, que l'artiste va d'ailleurs offrir à ses hôtes.
Derrière la façade, les appartements royaux et les fastes de la Cour. Ici, tout n'est que luxe, calme et volupté, en apparence en tout cas, car un complot se trame dans l'ombre...
23 décembre 1588, le duc de Guise est assassiné sur ordre du roi Henri III, la scène est forcément reconstituée dans cette exposition que vous pouvez découvrir jusqu'au 7 janvier au château dans le cadre d'une visite classique, il n'y a pas de supplément. Un jeu dans le jeu, plusieurs anachronismes sont glissés dans différentes scènes, charge à vous de les retrouver.
Un gros succès populaire
Le succès est tel que la fréquentation du site est presque équivalente à la période estivale et qu'il a fallu rappeler du personnel pour permettre l'accueil des visiteurs, 2000 par jour en moyenne.Aurélie Foucault, responsable du développement touristique et commercial, a joué les guides auprès de Christelle Chapiotin, Louis Duménil et Thomas Guiet:
L'histoire est apparemment loin d'être terminée, il semblerait que d'autres tableaux soient en préparation pour les mois à venir...