L'ADA Blois Basket 41, champion de France de Pro B ne jouera pas en Jeep Elite (Pro A) la saison à venir, le couperet est tombé ce mardi 4 septembre au soir. Son président, Paul Seignolle, qui aura tout tenté en vain, réagit.
France 3 Centre Val de Loire : comment vivez-vous la fin de ce long feuilleton qui se termine par la non-montée de votre club Jeep Elite ?Paul Seignolle : c'est une décision douloureuse. Jusqu'à hier soir [4 septembre 2018], au moment où j'ai appris la décision du tribunal administratif de Paris au travers d'une conversation téléphonique avec Maître Thierry Braillard [avocat de l'ADA Blois Basket], j'étais persuadé que le club n'allait pas être débouté.
Il semblerait que le système soit vicié... Cette décision va-t-elle remettre en cause vos relations avec la Fédération française de basket-ball ?
Non. Je pense qu'il faut dissocier les choses. Le combat que j'ai mené n'est pas une affaire de personnes. Si j'ai mené ce combat, c'était simplement pour interpeller sur le fait que l'on soit sanctionné. D'ailleurs, le juge des référés le signale bien dans son délibéré.
A l'heure où je vous parle, la seule question que je me pose, c'est : à quoi sert un ministère des Sports si, face à ses fédérations, il n'a pas la main sur un dossier, alors qu'il a tous les éléments. Notamment, pour déclencher une deuxième visite [des infrastructures du club] qui nous aurait permis d'avoir ce fameux agrément nécessaire pour la montée.
La saison 2018/2019 administrative et sportive de l'ADA Blois Basket va-t'elle pâtir de ce long et douloureux feuilleton ?
L'ADA Basket que je préside depuis quatre ans a déjà survécu à des difficultés structurelles. Aujourd'hui, le club vit des difficultés juridiques. Mais j'ai échangé hier soir avec l'entraîneur Mickaël Hay et je pense, qu'une fois de plus, le club va savoir rebondir.
L'objectif de cette saison est-il la montée en Jeep Elite ?
Je souris simplement...
Une interview réalisée par notre journaliste Alain Heudes