Cheval attaqué à "coups de cutter" : une enquête ouverte au championnat de France d'équitation

Une jument aurait été visée par des coups de cutter dans la nuit du 7 au 8 juillet au parc équestre de Lamotte-Beuvron, où se déroule les championnats de France d'équitation.

Pas de témoins, mais une enquête en cours à Lamotte-Beuvron, dans le Loir-et-Cher, où une mystérieuse agression semble avoir visé un cheval. La victime, une ponette du nom de Guernica Angies Rose, a été blessée à plusieurs reprises au cours de la nuit, selon sa cavalière.

La jument "a été prise en charge" par un vétérinaire et a eu besoin de sept points de suture, écrit la jeune cavalière sur Facebook. La jument aurait par la suite été "déplacée dans un autre box où il y a encore eu une tentative", et la personne chargée de la surveillée aurait été la cible d'insultes et de jets de chaises.

Deux incidents séparés et de nombreuses zones d'ombre

Jointe par France 3, la Fédération français d'équitation (FFE) indique qu'il y a eu "amalgame" entre deux incidents. "L'intrusion de nuit n'a rien à voir avec l'agression du poney", note la FFE, "elle est sans rapport et située dans un autre lieu".

De fait, le prix des équipements d'équitation, qui peut monter à plusieurs milliers d'euros pour une selle, attire fréquemment des voleurs à l'occasion de cette compétition qui réunit 5000 poneys hébergés.

Ce genre d'agression, en revanche, "n'est jamais arrivé auparavant au Generali Open de France", ajoute la FFE. Après la psychose déclenché par les "mutilations" de chevaux en 2020, déclenchée par les mensonges d'une propriétaire de chevaux dépassée, la Fédération se veut extrêmement prudente dans cette affaire qui s'avère déjà plus compliquée que prévu.

Une enquête a été ouverte, la gendarmerie ayant été informée dès le 8 juillet dans la matinée. La cavalière et ses chevaux, quant à eux, sont repartis de Lamotte-Beuvron.

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