Est-ce que l'agriculture biologique est la parade face à la hausse du prix des céréales ?

Cela fait désormais trois semaines, que la guerre en Ukraine se poursuit. Ces conséquences se font déjà ressentir dans le monde agricole avec le blé. Un aliment indispensable pour les animaux, afin d’éviter une hausse des prix de la viande, un agriculteur à Azé en Loir-et-Cher, à trouver la parade pour y échapper.

La luzerne et du féverole mélangé à des pois, voici la potion magique de cet agriculteur, qui fait de l’agriculture biologique son credo.

"Il y a aucun produit chimique dans l’agriculture biologique, on fait un mélange de blé, orge et pois avec une variété ancienne, le triticale" explique Paul Emmanuel, agriculteur à Azé en Loir-et-Cher.

Je produis du maïs, des féveroles que je mélange avec des pois pour nourrir les porcs

Paul Emmanuel

La ligne directrice est donc de produire bio et de faire manger bio, les porcs et les moutons présents dans l'enseigne sont nourris avec les céréales de la ferme.

Une exploitation qui fait de la diversification son étang d’art. Avec la hausse de 30% du céréale. 


"La diversification, c’est les animaux, plein de culture différente, sortir du schéma classique, blé, orge et colza, pour aller plus loin" 
nous révèle l’agriculteur.

Le bio permet d’éviter la volatilité des prix contrairement aux céréales conventionnelles. Azé est la commune du Loire-et-Cher qui compte le plus d'exploitations biologiques.

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