La plus grande volière d'Europe se trouve dans le Loir-et-Cher, à Saint-Aignan. Ouverte samedi 15 avril au sein du ZooParc de Beauval, elle accueille quelques 400 oiseaux, dont 21 nouvelles espèces, sur près de deux hectares.
C'est la nouveauté 2023 : la Grande volière sud-américaine a ouvert ses portes au sein du ZooParc de Beauval, samedi 14 avril. À l'entrée du parc, les visiteurs sont nombreux, pour découvrir cette nouvelle attraction. La Bretagne, la Drôme ou encore la Haute-Savoie, certains d'entre eux ont fait plusieurs heures de route.
"On est émerveillés par ce qu'on a vu. Le spectacle des oiseaux, c'est un feu d'artifice de couleurs, d'oiseaux qui virevoltent au-dessus de nos têtes, qui arrivent par dizaine. C'est fantastique !", explique cette mère de famille.
Environ 400 oiseaux d'une trentaine d'espèces différentes
La volière accueille, sur près de deux hectares, 400 oiseaux d'une trentaine d'espèces différentes et, pour l'heure, quatre espèces de mammifères. La structure est encerclée de trois hectares de filet d'acier très fin, suspendu à 35 mètres de haut. Ce qui, bien sûr, a un coût.
"Cette volière, c'est un investissement de 14 millions d'euros. C'est un investissement colossal", reconnaît Rodolphe Delord, président directeur général du ZooParc de Beauval, au micro de France 3 Centre-Val de Loire. "Je souhaitais que nos oiseaux sud-américains aient encore plus de place, notamment nos flamants de Cuba, les ibis…", ajoute-t-il.
Les espèces qui cohabitent au cœur de la volière n'ont pas été sélectionnées au hasard. "Nous avons choisi des oiseaux qui peuvent vivre en groupe, voler et nicher en colonies. Il leur faut encore quelques jours pour prendre pleinement possession de ce nouvel environnement. Il y a aussi les singes, les fourmiliers géants qui seront sortis d'ici quelques jours…", explique Rodolphe Delord.
Teddy Depie, responsable du service oiseaux, a quant à lui déjà pu observer que la cohabitation se déroulait bien. "On a même des symbioses, ce sont des animaux qui s'entraident entre différentes espèces", explique le responsable. Il donne même un exemple qu'il a pu constater le matin-même.
"Nous avons le vautour à tête rouge, qui a un odorat très développé et qui va chercher des carcasses. Le vautour à tête noire, lui, a un odorat quasiment nul, et va suivre ce vautour pour trouver sa nourriture", note Teddy Depie.
Mon objectif, c'est que nos animaux soient heureux. Le bien-être animal, c'est ma priorité, ça l'a toujours été. C'est ma raison d'être, ma raison de vivre.
Rodolphe Delord, directeur du ZooParc de Beauval
"Sur l'ensemble de nos constructions, cette année, nous avons planté 30 000 arbres et plantes, ce qui est énorme. Nous rapportons de la biodiversité, nous avons créé des bassins, des rivières, des cascades", indique Rodolphe Delord.
L'objectif ? "Le même but, triptyque : le bien-être de nos animaux, de nos collaborateurs, pour que nos visiteurs passent un moment de rêve, d'émerveillement, de sensibilisation à la conservation de la biodiversité et des oiseaux", résume Rodolphe Delord.