Ça a été un mauvais concours de circonstances : au moment où j’ai racheté une autre entreprise et où je rachetais un bâtiment, l’un de mes clients qui représentait 25% de mon chiffre d’affaire m’a lâché.
Marc Duval, Président du GPA 41, nous explique :
Il raconte ensuite la spirale infernale des difficultés qui prennent de l’ampleur jusqu’à ce que l’effet boule de neige mène l’entreprise au bord du précipice.C’est là que le GPA 41, le groupement de prévention agrée du Loir-et-Cher, entre en scène.
Devant les difficultés de l’imprimerie, la mécanique du GPA se met en marche et les compétences des divers membres sont mobilisées comme autant de rouages, de l’ex directeur d’Urssaf au comptable, en passant par l’huissier. Une solution est élaborée et un plan de sauvetage de l’imprimerie est mis en place.Ça a été un véritable soulagement de rencontrer les personnes du GPA, se remémore Antoine Rollin. Parce que lorsqu’on est dans cette situation, en tant que chef d’entreprise, on est complétement assommé, on ne voit pas claire, on ne demande pas de conseils parce qu’on ne veut pas que ça se sache ». Antoine Rollin soupire et serre les lèvres en ajoutant : « C’est simple, on n’en peut plus, on est harcelé par le banquier qui vous appelle sans cesse. Dans ce contexte, on ne peut pas trouver de bonne solution.
Aujourd’hui, la situation de l’imprimerie est encore fragile, même si les choses vont mieux, grâce à l’intervention du GPA.C’est ça qui est incroyable, le GPA ne donne pas que des conseils, il vous donne des conseils opérationnels. Et surtout, c’est gratuit, ils n’ont rien à vendre, c’est ce qui fait qu’une relation de confiance s’instaure. Lorsque vous avez des difficultés dans votre entreprise, il existe toute une myriade de cabinets de conseils qui profite que vous soyez au fond du trou pour vous refiler des espèces de solutions qu’ils vous font payer cher, évidemment. Or justement, vous n’avez plus d’argent.