Loir-et-Cher : le mystère de la martyre de l'A10 résolu, une autre affaire toujours pas élucidée

Alors que l'enquête sur la "martyre de l'A10" a connu un rebondissement sans précédent, un autre mystère perdure en Loir-et-Cher : celui d'Iris, bébé mort-né, inhumée à Mur-de-Sologne en 2013. 

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C'est un autre "cold case" de Loir-et-Cher, une autre affaire macabre qui a défrayé la chronique un soir de fin d'année 2012. Nous sommes le 11 décembre, vers 3h du matin, les employés du centre de traitement des déchets de Mur-de-Sologne, à 12 kilomètres de Romorantin-Lanthenay, font une horrible découverte. Le corps d’un bébé, une petite fille, git sur un tapis de tri, enveloppé dans une serviette ensanglantée. Une enquête est immédiatement ouverte pour déterminer l’identité de la mère du nouveau-né.

Selon les résultats de l’autopsie réalisée à l'hôpital Bretonneau de Tours, le nourrisson est mort-né, ce qui exclut rapidement la piste criminelle. Les gendarmes ont travaillé de nombreuses semaines pour tenter de localiser la commune dans laquelle la petite Iris (ndlr : prénom donné au nourrisson par le procureur de la République de Blois) a été déposée mais l'enquête piétine. Les premiers éléments autour de la provenance des camions benne ont permis de restreindre le périmètre de recherche aux communes du Loiret. Quelques jours plus tard, selon une source proche de l'enquête :

L’ADN de l’enfant n’a pas permis de remonter à l’un des deux parents.

Six mois plus tard, le 6 mars 2013, la petite Iris est enfin inhumée dans la commune où elle a été découverte : Mur-de-Sologne. Cent cinquante personnes sont présentes dans le froid pour rendre un dernier hommage à cette petite fille anonyme. La commune a tenu à ce que l'enfant ait des obsèques dignes comprenant un office religieux. La messe est célébrée par le père Pascal Gonin :

Chère Iris, au-delà de ce que nous pouvons comprendre et accepter, tu es fille de Dieu et tu retournes à lui comme la rivière retourne à la mer (....) Je veux te dire que nous t'aimons et je peux t'assurer que Dieu t'aime.


Dans le cortège de l'église au cimetière, les participants arborent une rose blanche qui le déposeront sur le cercueil d’Iris dans le caveau. Le maire a également pris la parole quelques minutes pour évoquer les circonstances du drame qui entourent la découverte du corps de ce nourrisson anonyme. "Nous ne pouvons dissocier ce bébé de sa mère: Maman un jour, maman elle restera toujours", a ainsi rappelé Yves Pothet.

 

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