Le 20 juillet, le ZooParc de Beauval annonçait que sa femelle panda, Huan Huan, était gestante et attendait un petit. Trois jours plus tard, les équipes se sont aperçues qu'il n'y avait pas un mais deux embryons !
Quatre mois après "la mise en contact annuelle de Huan Huan et Yuan Zi", le 20 mars dernier, l'insémination artificielle semble avoir fonctionné puisque le ZooParc de Beauval a annoncé sur son site internet et les réseaux sociaux que la femelle panda n'attend finalement pas un mais deux bébés !
Un premier fœtus avait été détecté le 20 juillet, comme le montre la vidéo ci-dessous.
Une seconde échographie ce 23 juillet a révélé la double gestation : "Ce second fœtus est bien visible à l’image. Il mesure 3,27 cm. Quant à l’autre, le premier vu mardi dernier, sa taille a doublé en trois jours et il mesure désormais 3,65 cm !", se réjouissent les équipes du zoo dans un communiqué.
"La gémellité n’est pas rare chez les pandas en milieu naturel et concerne environ 50 % des gestations. C’est toujours une joie de voir apparaître deux bébés au lieu d’un !" a déclaré Delphine Delord, directrice associée du ZooParc de Beauval dans ce même communiqué.
Double dose de bonheur ! ??#HuanHuan attend… des jumeaux !! Un second fœtus a été vu ce jour lors de l’échographie de notre femelle panda.
— ZooParc de Beauval (@zoobeauval) July 23, 2021
Encore quelques jours de patience avant de les voir pointer le bout de leur nez. ??
Pour en savoir plus ⬇️ https://t.co/OCH16PsWbx pic.twitter.com/xtTYoPjP2b
Prudence de mise
C'est la seconde gestation de Huan Huan, après celle de 2017, où elle avait mis au monde Yuan Meng. Tous les membres du zoo gardent d'ailleurs à l'esprit ce moment fort, marqué par la naissance du bébé panda mais aussi par la mort de l'autre nouveau-né. A l'époque aussi, deux foetus avaient été détectés in utero.
"Comme dans la nature, le plus faible peut être amené à mourir, la maman s’occupant alors davantage du plus fort, poussée par son instinct maternel. C’est ce qui s’était d’ailleurs produit le 4 août 2017. L’un des bébés n’avait pas survécu malgré les soins attentifs prodigués dès la naissance", rappelle le communiqué.
La prudence est donc de mise, en attendant la mise à bas, prévue d'ici une semaine environ.