Le 6 novembre, un jeune homme de 16 ans a reconnu avoir été l'auteur de six fausses alertes et menaces à la bombe visant principalement des établissements scolaires de l'agglomération orléanaise. Ces parents pourraient voir leur responsabilité engagée, selon le parquet d'Orléans.
Les évacuations de collèges et lycées se sont multipliées ces derniers mois dans l'agglomération orléanaise. En cause, de fausses alertes à la bombe ou menaces d'attentats visant les établissements scolaires.
Ce 6 novembre, un mineur de 16 ans a été interpellé par la police judiciaire d'Orléans à son domicile, à Fleury-les-Aubrais : "Il a reconnu être l’auteur de six fausses alertes à la bombe ou menaces de commettre un attentat, visant des établissements scolaires de l’agglomération orléanaise pour cinq d’entre eux", indique le communiqué de la Procureur de la République d'Orléans, Emmanuelle Bochenek-Puren, envoyé ce 8 novembre.
Toujours selon le communiqué, les menaces ont touché les lycées Benjamin Franklin, Charles Peguy, Saint Paul Bourdon Blanc ainsi que le collège Condorcet et l'école Louis Aragon. Un dernier lycée, situé dans les Haute-de-Seine (92), a également été visé.
Responsabilité des parents
Le suspect devrait être jugé en janvier 2024, "des chefs de divulgation de fausse information dans le but de faire croire à la commission d’une destruction, dégradation ou détérioration dangereuse pour les personnes et d’apologie d’un acte de terrorisme", précise le parquet.
Les parents du jeune homme pourraient également devoir rendre des comptes, selon le communiqué de la Procureur de la République : "Leur responsabilité civile est susceptible d’être engagée pour payer les dommages et intérêts causés par l’infraction si le mineur est déclaré coupable par le tribunal pour enfants d’Orléans."
Au lendemain de l'attentat d'Arras, le 13 octobre dernier, le phénomène des fausses alertes à la bombe s'est multiplié sur tout le territoire français. De nombreux aéroports ont également dû être évacués à la suite de menace, tout comme le château de Versailles qui a connu sept évacuations en seulement huit jours.