Condamné à 8 ans de prison pour séquestration suivie de mort, après la chute de sa compagne du 5e étage

La cour d'assises du Loiret a condamné l'accusé a 8 ans de prison. En 2017, le trentenaire avait enfermé sa compagne dans une pièce après une dispute. Elle était morte en tentant de prendre la fuite.

Société
De la vie quotidienne aux grands enjeux, découvrez les sujets qui font la société locale, comme la justice, l’éducation, la santé et la famille.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "Société". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

Compagnon jaloux et possessif, ou bon samaritain ? Pour Christian Magret, l'avocat général, au vu des faits, la question ne se posait guère. "Un bon samaritain, ça ne cogne pas", a-t-il martelé devant la cour d'assises du Loiret, hier. 

Ancien rubgyman

Le drame s'est déroulé à Orléans, la nuit du 22 au 23 décembre 2017. La future victime, est alors âgée de 24 ans. Elle est militaire dans le nord de la France. Son compagnon, âgé de dix ans de plus, est un ancien rugbyman à la carrure imposante.

Ce soir-là, le couple se dispute violemment, dans son appartement situé dans le quartier de Saint-Marceau. Peu avant minuit, l'homme appelle les pompiers, alors que la victime gît, cinq étages plus bas, devant l'immeuble. Le trentenaire reconnaît qu'il avait enfermé la jeune femme à clé dans une pièce qui donnait sur un balcon. "Elle était énervée et alcoolisée, son état ne lui permettait pas de sortir sans risque", avait expliqué le trentenaire aux enquêteurs, qui envisageaient rapidement la possibilité d'une tentative de fuite de la victime, qui se serait mal terminé. 

15 ans requis

Selon l'avocat général, le risque, pour la jeune femme, c'était avant tout son compagnon. Les nombreuses marques de coups et l'état des vêtements de la jeune femme ce soir-là témoignaient, selon lui, du caractère violent de son compagnon. 

Et les efforts de la défense pour démontrer à la cour d'assises, tout au long des deux jours de procès, que leur client était un homme attentionné, et qu'il voulait le bien de sa compagne en l'enfermant, pour lui éviter de faire une bêtise, n'ont que peu convaincu les jurés. 

Pour séquestration suivie de mort, Christian Marquet avait requis 15 ans de prison. La cour a condamné l'accusé a 8 ans de réclusion criminelle. Il a été incarcéré à l'issue de l'audience. Il avait déjà effectué six mois de détention provisoire, avant d'obtenir sa libération, sous contrôle judiciaire, en mars 2018. 

Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information