Le célèbre pâtissier Yazid Ichemrahen, originaire d'Epernay, a décidé de se désister de son appel, il y a quelques jours, d'après le Parisien. Il avait été condamné, en première instance, à six mois de prison avec sursis, 6 000 euros d’amende et deux ans d’inéligibilité, pour avoir organisé son propre cambriolage.
Originaire d'Epernay (Marne), Yazid Ichemrahen, célèbre pâtissier d'un palace parisien, s'est retrouvé devant la justice le 20 septembre dernier pour avoir organisé un faux cambriolage chez lui, pour récupérer, selon l'accusation, plusieurs dizaines de milliers d'euros des assurances. Après ce jugement, l'homme de 33 ans avait fait appel. Ce vendredi 3 janvier, d'après le Parisien, il s'est désisté de son appel. Il avait écopé de six mois de prison avec sursis, 6 000 euros d’amende et deux ans d’inéligibilité pour escroquerie, en première instance. Il est donc définitivement condamné.
Une affaire de février 2022
En février 2022, à Paris, le célèbre chef aux 1,8 million d'abonnés sur Instagram, dépose plainte pour cambriolage. Des vêtements de luxe, des bijoux, une montre auraient été dérobés. Les clés de son Audi RS6 auraient également été volées. Mais les policiers remarquent sur des vidéos de surveillance que la veille au soir, un homme, difficilement reconnaissable, entre dans le hall du bâtiment puis en repart une demi-heure plus tard avec deux sacs-poubelle remplis. Une Audi RS6 est également aperçue quittant le secteur de l’immeuble. Elle est ensuite localisée dans un parking près des Champs-Élysées. Ce parking est payé avec la carte bancaire de Yazid Ichemrahen. Cependant, cette carte bancaire n’avait pas été déclarée volée. Le champion du monde 2014 en desserts glacés avait dans un premier temps avoué les faits, devant ces éléments compromettants, en évoquant des difficultés financières.
Aujourd'hui, d'après le Parisien, il clame pourtant son innocence : "C’est une injustice qui m’a empêché de dormir pendant des mois", raconte-t-il au quotidien. Le pâtissier explique le choix de son désistement : "Je préfère me concentrer sur mon travail. Ça me coûterait très cher à nouveau en frais d’avocat, pour revivre deux ans de calvaire en procédure".