C'est la semaine des alternatives aux pesticides. Et ce sont les communes qui montrent l'exemple. Beaucoup d'entre elles ont anticipé l'obligation qui leur est faite au 1 janvier 2017 de ne plus utiliser le Glyphosate pour désherber. Exemple à Montcorbon et Amilly dans le Loiret.
Au 1er janvier 2017, toutes les communes françaises devront se passer définitivement des désherbants chimiques. Certaines d'entre elles ont déjà anticipé et n'utilisent plus certains désherbants prochainement interdits.
►vidéo : exemple à Montcorbon et Amilly dans le Loiret
L'agriculture française, gavée de produits phytosanitaires
Jusqu'au 30 mars, c'est la semaine des alternatives aux pesticides. Une opération internationale qui vise à réduire l'utilisation de ces produits chimiques. La campagne concerne particulièrement la France et son agriculture qui est l'une des plus gros utlisatrices en Europe de produits phytosanitaires. Et la 3e au monde. Une situation qui n'est pas près de changer. Le plan Ecophyto II du gouvernement qui prévoyait la réduction de 50% de ces produits en 2018 a été reporté à 2025.
Les pesticides, toxiques pour la santé
L'étude publiée en mars par le mensuel La Recherche, "Pesticides et santé, un dossier accablant", pointe du doigt les maladies qui seraient occasionnées par les pesticides. Répertoriant de nombreuses recherches menées à travers le monde les auteurs rappellent que "si les agriculteurs sont en première ligne, ils ne sont pas les seuls à développer des pathologies liées aux pesticides".
Selon eux, des études montrent une présomption forte de lien avec les pesticides pour la maladie de Parkinson, le cancer de la prostate, le lymphome non Hodgkinien chez l'adulte et les tumeurs cérébrales, les malformations congénitales et les leucémies chez les enfants.