Des opposants se rassemblent pour surveiller la ferme des 1 200 taurillons, une exploitation agricole d'élevage intensif controversée

Si la ferme, dans la Vienne, a déjà démarré l'activité en octobre, les manifestants veulent mettre sous pression sur les exploitants. Une plainte devrait également être déposée contre l'État.

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Les opposants à la ferme-usine des 1 200 taurillons de Coussay-les-Boi, dans la Vienne, se sont réunis devant l'enceinte de l'exploitation, samedi 23 novembre. Les manifestants sont venus maintenir la pression sur les propriétaires de ce site, ouvert en octobre 2024, mais qui fait polémique depuis 2016.

Surveiller les infractions à la loi

Cette fois, les contestataires se sont lancés dans des travaux de débroussaillages autour des grilles du bâtiment. Un nettoyage, pour aménager un chemin de ronde et pouvoir observer les lieux plus facilement.

"Ça permet de surveiller tout ce qui se passe à l'intérieur, en matière de bien-être animal notamment, on sait qu'il y a des choses pénibles qui peuvent se passer, explique Dominique Brunet, le co-président de ASPECT (Association de sauvegarde et de la protection de l'environnement de Coussay-les-bois et de sa région thermale). Avec l'ASPECT, on viendra deux fois par semaine. C'est aussi une façon d'impliquer la population, sur comment fonctionne une ferme-usine."

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Des opposants se rassemblent pour surveiller la ferme des 1200 taurillons, une exploitation agricole d'élevage intensif controversée ©France télévisions

Une plainte bientôt déposée

L'association souhaite ainsi collecter des preuves et mettre en lumière des problèmes qu'elle aurait constatés. Les défricheurs affirment avoir déjà repéré des onduleurs de panneaux photovoltaïques au mauvais endroit, ou un bassin de décantation recueillant les eaux pluviales et les eaux d'exploitations des bâtiments d'élevages, une pratique "contraire à la loi".

Sur les 1 200 bovins prévus à terme, le site n'en compte pour l'instant qu'entre 200 et 250. Une plainte devrait être déposée contre l'État par l'association ASPECT, pour prolongement illégal de l'autorisation d'exploitation.

Reportage de Jérôme Vilain et Guillaume Fautrat

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