Que contiennent les "cahiers de doléances" du Loiret remis ce mardi en préfecture ?

Le 15 janvier, le président de l’association des maires ruraux du Loiret, Gilles Lepeltier remet en personne au préfet du Loiret la synthèse des cahiers de doléances recueillis auprès de 40 communes rurales du Loiret.

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A Lion-en-Sullias, Bou, Artenay, Bouzy-la-Forêt, Sigloy… les mairies ont ouvert spontanément des cahiers de doléances dès le 8 décembre, trois semaines après le début du mouvement des Gilets jaunes. Cette consultation a pris fin le 13 janvier.  

Environ 200 doléances ont été recueillies, principalement rédigées par des personnes retraitées, des habitants "que nous n’avons pas l’habitude de voir" commente Gilles Lepeltier, maire (SE) de Lion-en-Sullias.

"Aujourd’hui, être retraité à la campagne, c’est dur. Ceux qui se sont exprimés ne comprennent pas. Ils ont travaillé toute leur vie pour toucher parfois moins que le minimum. Les médecins s’en vont les uns après les autres, les services publics sont en berne, l’accès à internet pas toujours au rendez-vous."


Plus de justice sociale

C’est bien le chapitre de la justice sociale qui a capitalisé le plus grand nombre de doléances, une centaine sur les 200 recueillies. Elles portent sur le pouvoir d’achat, réclament la suppression de la hausse de la CSG, l’indexation des pensions sur l’inflation, l’augmentation des salaires...

Dans la synthèse que Gilles Lepeltier remettra le 15 janvier au préfet du Loiret, il est encore question de taxer les GAFA (Google, Apple, Facebook, Amazon), de rétablir l’ISF, de supprimer les avantages dévolus aux ex-ministres et sénateurs pour leurs anciennes fonctions.  

"Ne pas être arrogant avec le peuple", c’est l’une des doléances inscrites dans les registres. Et c’est ce que ressentent aussi les élus des petites communes rurales : un "rural" ne vaut pas un "urbain".

"L’Etat verse à un rural la moitié de qu’il octroie à un urbain, c’est invraisemblable", se récrie l’édile de Lion-en-Sullias.  Cela se traduit depuis 8 ans par un déséquilibre de plus en plus grand entre les territoires. "On ne nous regarde plus. Il est temps de faire ruisseler la richesse ailleurs que dans les Métropoles."

 
 
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