Le prix du cheval fiscal va fortement augmenter dans trois régions de l'Hexagone et notamment en Centre-Val de Loire au 1er janvier 2024. La collectivité a également décidé de mettre fin aux exonérations pour les véhicules dits "propres".
C'est une augmentation qui va faire grincer quelques dents chez les automobilistes. Au 1er janvier 2024, le prix du cheval fiscal va bondir en Centre-Val de Loire pour passer de 49,80 à 55 euros, soit une hausse de 10,4%. La région rejoint ainsi la Bretagne au palmarès des territoires les plus chers de France.
Pour la collectivité, qui rappelle qu'elle n'avait pas touché à cette taxe "depuis 2017", la hausse doit permettre "de préserver la dynamique de ressources d’une des deux seules recettes fiscales décidées par la collectivité". Autrement dit, de renflouer les caisses.
12 millions d'euros supplémentaires
Car le produit lié à la taxe sur l'immatriculation baisse en Centre-Val de Loire : de 99,5 millions d'euros en 2017 à 83,5 millions d'euros en 2022, selon les chiffres communiqués par la collectivité. Des pertes liées en majorité à la baisse du nombre d'immatriculations mais également aux exonérations sur les véhicules moins polluants.
Selon ses calculs, la collectivité peut ainsi espérer douze millions d'euros de recettes supplémentaires chaque année grâce à l'augmentation de la taxe régionale. Une goutte d'eau au regard de son budget total, avoisinant 1,7 milliard d'euros en 2021.
Fin de l'exonération sur les véhicules propres
La Région en profite également pour mettre fin à l'exonération pour les véhicules dits "propres" (électrique, hydrogène etc.). Cinq millions d'euros supplémentaires devraient ainsi entrer dans le budget de la région chaque année.