Le maire de la Chapelle-Saint-Mesmin, hospitalisé dans un état critique, est décédé des suites d'un accident vasculaire cérébral le 30 août.
La commune de la Chapelle-Saint-Mesmin, dans l'agglomération d'Orléans, vient d'annoncer "avec une immense tristesse" le décès de son maire, Nicolas Bonneau, survenu le 30 août. Le 25 août, on apprenait que le maire, également 7e vice-président de l'agglomération orléanaise, avait été hospitalisé "en unité de soins intensifs dans un état critique" après un grave accident vasculaire cérébral (AVC).
"Il a toujours oeuvré avec courage et détermination"
Âgé de 53 ans et père de famille, Nicolas Bonneau venait d'entamer son troisième mandat à la tête de la Chapelle-Saint-Mesmin. "Nicolas Bonneau s’est dévoué sans relâche en faveur de notre commune et de ses habitants", indique le communiqué de la Ville annonçant la triste nouvelle. "Il a toujours œuvré avec courage et détermination pour préserver et mettre en valeur l’identité de notre ville à laquelle il était profondément attaché. Les élus et les agents de la Ville adressent leurs sincères condoléances à son épouse, à ses fils, à sa famille et à ses proches et leur renouvellent leur entier soutien."Les réactions émues d'élus et d'anciens élus ayant côtoyé Nicolas Bonneau ne se sont pas fait attendre, dès l'annonce de son décès. Le sénateur PS et ancien maire d'Orléans Jean-Pierre Sueur a ainsi fait part de sa "grande tristesse". "Il avait de grandes qualités humaines. Je n’oublierai ni sa gentillesse, ni son sens de l’amitié", écrit le sénateur. "Socialiste, il était d’une grande ouverture d’esprit, d’une grande tolérance, recherchait l’union et la coopération au sein de l’agglomération d’Orléans."
Le président PS de la Métropole d'Orléans, Christophe Chaillou, a également déploré dans un communiqué une "disparition est aussi brutale qu’injuste". "Il était un défenseur inconditionnel et exigeant des valeurs de la République et des communes, et était profondément attaché à sa ville de La Chapelle-Saint-Mesmin. C’est une grande perte pour ses habitants dont il défendait les intérêts avec ardeur. "
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