Loiret : la région Centre-Val de Loire et le gouvernement assurent leur soutien aux salariés de Duralex

Le "coup de tonnerre" de l'annonce de la mise en redressement judiciaire de Duralex a mobilisé le monde politique autour de ses salariés.

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"Un véritable coup de tonnerre", pour le président de la région Centre-Val de Loire. Ce 25 septembre, François Bonneau a adressé un courrier de soutien aux salariés de Duralex, dont l'entreprise a demandé le placement en redressement judiciaire ce 24 septembre.La manoeuvre menace les 248 emplois du site de La-Chappelle-Saint-Mesmin. "Les dettes de la société au jour de l'ouverture de la procédure sont gelées. (...) A l'issue du recensement de l'ensemble des créances par les mandataires judiciaires, l'entreprise sera en mesure de proposer un plan de redressement par continuation", a précisé la direction dans un courrier adressé au personnel. Elle assure que les salariés n'en sentiront pas l'impact dans l'immédiat. "Ils continuent de travailler et d'être payés", a insisté le président Antoine Ioannidès.

Mais la menace est suffisamment sérieuse pour inquiéter le monde politique. "Cette entreprise est fortement présente dans la mémoire de chacun d’entre nous et l’énergie de ses salariés en fait une entreprise remarquée, innovante et particulièrement conquérante à l’exportation. Le potentiel humain et industriel qu’elle représente doit être défendu avec la plus grande énergie !" a plaidé le président François Bonneau.   

Le gouvernement promet un suivi "attentif"


Assurant les salariés de sa "totale détermination", il a lancé un appel à la ministre déléguée à l'Industie, Mme Pannier-Runacher, ainsi qu'au ministre de l'Economie. La réaction ne s'est pas faite attendre. Agnès Pannier-Runacher a assuré que le gouvernement serait "très attentif" au suivi du dossier de la verrerie, soulignant l'existence de projets de reprise déjà existants. "Nous sommes tous convaincus qu'il existe un bel avenir" pour cette entreprise, a affirmé la ministre dans une déclaration transmise à l'AFP.

Elle a rappelé que l'Etat suivait de près le dossier depuis 2017, quand l'entreprise avait dû réduire drastiquement sa production après un incident lors du remplacement d'un four. Deux millions d'euros d'avances remboursables avaient été débloqués, en plus des aides fournies par la région. 
 
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