Trois hommes ont été arrêtés et placés en garde à vue dans la nuit du 13 au 14 novembre à Saran, Saint-Jean-de-Braye et Montargis, a annoncé la police nationale. Les trois affaires n'ont a priori pas de lien entre elles.
Le confinement recommence, mais les violences conjugales ne s'arrêtent pas. Trois interpellations ont eu lieu, dans la soirée du 13 novembre puis au cours de la nuit, pour des faits de violences conjugales dans le Loiret. Il s'agit, selon nos confrères de France Bleu, d'un conjoint violent qui a frappé sa compagne à Saran, d'un homme qui a violemment poussé sa compagne sur le sol à Saint-Jean-de-Braye, et à Montargis un troisième a été jusqu'à menacer sa femme à l'aide d'une arme.
[#ContreLesViolencesConjugales]
— Police Nationale 45 (@PoliceNat45) November 14, 2020
3 #Interpellations par @PoliceNat45, hier soir, pour violences conjugales, à Saran, St Jean de Braye puis cette nuit à #Montargis.
Des conjoints violents ou menaçants ➡️GAV ➡️#NeRienLaisserPasser
Au #commissariat, un dispositif d'aide existe : pic.twitter.com/uDZCNYeFs9
Nouveau confinement, nouvelle hausse des violences ?
De fait, le reconfinement est aussi, pour certaines femmes victimes de violences ou sous emprise, une nouvelle contrainte les obligeant à partager le lieu de vie de leur bourreau. Cela a d'ailleurs déjà été le cas lors du premier confinement.Selon la mission interministérielle pour la protection des femmes (MIPROF), "le nombre d’appels reçus par le service d’écoute des victimes de violences conjugales a bondi d'environ 400% entre la semaine du 9 mars 2020 (soit avant le confinement) et la semaine du 20 avril 2020 (pendant le confinement). Le nombre d’appels est ainsi passé de 2 145 à 8 213." Une situation qui doit aussi beaucoup à une libération de la parole et à la mobilisation des voisins et des proches.
Selon le collectif "Féminicides par compagnons ou ex", 82 femmes ont été tuées par ces violences en 2020, contre 152 en 2019.
La police nationale du Loiret a par ailleurs partagé sur les réseaux sociaux les contacts utiles pour les victimes :
Juriste de l'Aide aux victimes (permanence le mercredi après-midi au commissariat) : 02 38 62 31 62
Intervenant social du lieu d'accueil et d'écoute (mercredi matin et jeudi après-midi) : 02 38 52 10 10
Psychologue clinicienne (du lundi au vendredi) : 02 38 24 31 49