Les deux professeurs qui avaient aspergé Jean-Michel Blanquer de chantilly ne se sont pas présentés à l’audience

Poursuivis pour violences en réunion, les deux professeurs qui avaient aspergé de chantilly Jean-Michel Blanquer le 4 juin dernier ne se sont pas présentés à l’audience de plaider-coupable à laquelle ils étaient convoqués ce lundi 4 juillet. Ils sont désormais convoqués en septembre devant le tribunal correctionnel.

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Ils avaient annoncé sur leur compte Twitter vouloir solliciter un report de l’audience, mais ne se sont pas présentés au tribunal de Montargis ce lundi 4 juillet. Convoqués à 9 h, ni les deux professeurs, ni leur avocat n’ont honoré le rendez-vous. "Un report n’est jamais acquis d’avance. Ils devaient se présenter pour pouvoir solliciter le report de l’audience", explique Loïc Abrial, le Procureur de la République de Montargis.

Convoqués en septembre devant le tribunal correctionnel : "c'est une volonté politique"

Le parquet a donc décidé de mettre fin à la procédure de plaider-coupable dont les deux enseignants faisaient l’objet, une procédure simplifiée également appelée "audience de comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité", qui permet de diminuer les frais dépensés en cas de procès, de réduire l’impact médiatique de l’affaire mais surtout de bénéficier d’une sanction moins lourde. Ils sont désormais convoqués le 5 septembre prochain, cette fois, pour une audience correctionnelle, au tribunal judiciaire de Montargis.

"On est un peu surpris de cette décision là", commente Christophe, l'un des deux professeurs joint par téléphone. "Sur les conseils de notre avocat, on nous a dit qu’il n’y avait pas besoin de nous présenter ce matin. Ce sera  donc une audience publique, tant pis mais ca va tout de même très loin pour un peu de chantilly." L'avocat des professeurs, Me Benoit David, a confié à l'AFP n'avoir reçu le dossier de ses clients que vendredi 1er juillet, à la suite de sa transmission jugée "tardive" par le tribunal judiciaire de Montargis. "C'est surprenant. (...) J'ai fait une demande de renvoi dans les délais, motivée par la transmission tardive du dossier. Le parquet voulait un procès, c'est une volonté politique", a réagi l'avocat parisien.

Toujours poursuivis pour violences en réunion

Le 4 juin dernier, deux professeurs du Montargois avaient aspergé l’ancien ministre de l'éducation nationale Jean-Michel Blanquer de chantilly, alors en campagne pour les élections législatives dans la 4eme circonscription du Loiret. Sur leur compte Twitter, ils expliquent avoir voulu dénoncer le parachutage de leur ancien ministre de tutelle ainsi que les difficultés rencontrées dans l’éducation nationale.

Interpellés et placés en garde à vue pendant huit heures, ils sont toujours poursuivis pour violences en réunion n’ayant pas entrainé d’incapacité de travail et encourent 3 ans d’emprisonnement et 75000 euros d’amende.

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