L'ancien ministre de l'Éducation nationale doit envoyer un recours au Conseil constitutionnel ce mercredi 29 juin, après sa défaite dès le premier tour des législatives dans la 4e circonscription du Loiret. Sa requête vise des irrégularités dans la campagne du candidat Nupes Bruno Nottin.
Il a pris son temps, mais il l'a fait. Candidat malheureux (Renaissance) aux législatives dans la 4e circonscription du Loiret, Jean-Michel Blanquer doit déposer ce mercredi 29 juin -dernier jour possible- un recours électoral auprès du Conseil constitutionnel. Une information parue dans La République du Centre, confirmée à France 3 par Hugo Lemaître, un des responsables de sa campagne.
L'ancien ministre de l'Éducation nationale et candidat de la majorité avait dénoncé dès le soir du premier tour, le 12 juin, au micro de France 3 Centre-Val de Loire des irrégularités pour cette élection qui s'était déroulée "dans un climat de violence", arguait-il. Il expliquait qu'il allait réfléchir avec son équipe à un possible recours.
Battus de 189 voix
L'équipe du candidat de la majorité accusait celle de Bruno Nottin (PCF / Nupes) d'avoir diffusé sur Facebook du contenu électoral, en payant pour que ces contenus "sponsorisés" atteignent une certaine audience, ce qui est interdit dans les six mois précédant une élection. Jean-Michel Blanquer a également invoqué la diffusion de "tracts diffamatoires", imitant les siens, à l'occasion de la venue à Montargis de son "sosie", Nour Durand-Raucher.
Thomas Ménagé, du Rassemblement national, était arrivé nettement en tête avec 31,45% des voix, mais seules 189 votes séparaient le candidat communiste de la Nupes, Bruno Nottin, et Jean-Michel Blanquer, qui terminaient respectivement avec 19,43% et 18,89%. Le candidat d'extrême-droite avait été élu au second tour.
Contactés, ni Jean-Michel Blanquer, ni son suppléant Christophe Bouquet n'ont souhaité s'exprimer.