Montargis : quatre ans de prison pour avoir forcé une mineure à se prostituer

L'adolescente, qui avait fugué du foyer où elle se trouvait, avait été séquestrée en février et mars 2020 et contrainte de se prostituer à raison d'une dizaine de passes par jour dans le Loiret et en Loir-et-Cher.

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Un homme a été condamné à quatre ans de prison ferme et deux autres prévenus à un an ferme pour avoir séquestré et prostitué une adolescente de 14 ans dans le Loiret.

Entre février et mars 2020, un jeune couple originaire de la banlieue parisienne (24 ans et 19 ans) et un Montargois âgé de 27 ans avaient séquestré et livré à la prostitution une adolescente de 14 ans, qui s’était enfuie d’un foyer du Val-de-Marne. La jeune fille avait effectué des dizaines de passes par jour dans un appartement à Montargis ainsi que dans des hôtels à Orléans (Loiret) et Blois (Loir-et-Cher).

La jeune fille d’abord "essayée pour voir si elle faisait l’affaire"

"Le proxénète principal a «acheté» à une connaissance une jeune fille de 14 ans et l'a mise à travailler à Montargis sous le contrôle des deux autres après l'avoir lui-même "essayée" pour voir si elle faisait l'affaire", a précisé le procureur de la République de Montargis, Loïc Abrial.

"Le principal proxénète, âgé de 24 ans, a été condamné à quatre ans de prison ferme par le tribunal correctionnel. Deux autres prévenus, un homme et une femme, ont été condamnés à trois ans de prison dont deux avec sursis. Ils ont été libérés à l'issue de l'audience", a déclaré le procureur de la République de Montargis.

Libérés durant le confinement pour cause de Covid-19

Interpellés à Montargis et en région parisienne, les trois protagonistes avaient été mis en examen le 18 mars dernier pour proxénétisme aggravé mais laissés libres et placés sous contrôle judiciaire jusqu'à leur jugement en raison de l’épidémie de Covid-19. Le juge des libertés et des détentions avait alors évoqué la probabilité de contamination en prison. Cette décision avait ensuite été invalidée par la chambre de l’instruction de la cour d’appel d’Orléans et un mandat d’arrêt avait alors été délivré.
  
 
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