Les responsables présumés de la séquestration et de la prostitution d'une jeune fille de 14 ans à Montargis devaient être jugés ce mercredi 6 mai par le tribunal correctionnel de Montargis. Le procès a été renvoyé au 24 juin car des expertises psychologiques et psychiatriques ont été demandées.
Trois personnes, deux hommes et une femme, devaient être jugés ce mercredi 6 mai par le tribunal correctionnel de Montargis pour prostitution aggravée et séquestration d'une jeune fille de 14 ans.
Un mandat d'arrêt avait été délivré par la chambre d'instruction de la cour d'appel d'Orléans contre un jeune couple originaire de la banlieue parisienne (24 ans et 19 ans) et un Montargois âgé de 27 ans.
Relâchés et placés sous contrôle judiciaire le 18 mars 2020, ils étaient recherchés depuis le 9 avril car ils n'avaient pas respecté les obligations de ce contrôle judiciaire.
Le juge des libertés et des détentions avait évoqué la probabilité de contamination par le coronavirus en prison. Il avait donc appliqué une circulaire du 14 mars dernier du ministère de la Justice
Rappel des faits
Entre février et mars 2020, le jeune couple originaire de la banlieue parisienne et le Montargois âgé de 27 ans auraient séquestré et livré à la prostitution une adolescente de 14 ans, qui s’était enfuie d’un foyer du Val-de-Marne. La jeune fille aurait effectué des dizaines de passes par jour dans un appartement à Montargis ainsi que dans des hôtels à Orléans et Blois.Deux des trois personnes inculpées ont été retrouvées
Lundi 4 mai, le logeur originaire de Montargis a été retrouvé et placé en détention provisoire. Il n'a pas pu assister à l'audience en visio ce mercredi 6 mai car il a fait un malaise.La compagne du proxénète s'est présentée à l'audience. Quant à l'homme de 24 ans, originaire de banlieue parisienne, accusé de proxénétisme aggravé en récidive légale, il n'a toujours pas été retrouvé. Un nouveau mandat d'arrêt a été délivré à son encontre.
Procès renvoyé au 24 juin 2020
Le procès a été renvoyé au 24 juin car des expertises psychologiques et psychiatriques ont été demandées pour la jeune victime ainsi que pour le proxénète et le logeur.La compagne du proxénète a été écrouée au centre pénitentiaire de Saran.