Le jeune horticulteur au chômage, résidant dans le Montargois (Loiret) est sorti de l'anonymat après sa rencontre avec Emmanuel Macron. Il a été mis en relation par l'Elysée avec la fédération d'horticulture qui s'engage à lui proposer un emploi.
Le jeune homme de 25 ans, Jonathan Jahan, a confirmé sur France 5 avoir été "contacté trois fois" mardi par la Fédération des producteurs de l'horticulture qui lui a "dit qu'il y avait des postes à pourvoir dans le secteur" où il habite, autour de Montargis (Loiret). "J'ai déjà postulé à la mairie de Montargis. Et j'ai reçu une lettre de refus. Même chose pour les pépinières du coin". Avant d'ajouter "s'il faut à chaque fois rencontrer un président, pour que ça bouge, on ne s'en sort pas"
Jonathan Jahan avait rencontré samedi Emmanuel Macron dans le parc de l'Elysée à l'occasion des Journées du patrimoine. Où il lui avait fait part de ses difficultés à trouver un emploi. Le président lui avait suggéré de penser à se réorienter dans "l'hôtellerie, les cafés et la restauration" ou "le bâtiment". "Je traverse la rue, je vous en trouve!", avait-il ajouté, une formule depuis extrêmement commentée sur les réseaux sociaux.
L'Elysée a indiqué mardi avoir été "contactée directement" par la fédération d'horticulture à la suite de cet échange. "Nous lui avons donné les coordonnées de Jonathan. La fédération s'engage à lui proposer un emploi dans la filière de l'horticulture", a précisé la présidence. Jonathan a indiqué sur France 5 avoir suivi les conseils du président et déposé une vingtaine de CV dans des restaurants et cafés de Paris, en présence d'une caméra, mais sans obtenir de rendez-vous.
Interrogé aussi sur BFMTV, le jeune homme s'est montré très critique vis à vis d'Emmanuel Macron, qui "ne vit pas dans la réalité" mais "dans un monde de Bisounours".
L'Union nationale des entreprises du paysage a fait savoir mardi que près de six entreprises du secteur sur 10 avaient embauché au premier semestre 2018, et que plus de la moitié des entreprises souhaitaient recruter au cours du second semestre (52%). Pourtant 26% des chefs d'entreprise peinent à recruter, selon cette organisation.