Depuis ce lundi 3 juillet, le tribunal correctionnel d'Orléans est le théâtre du procès de dix présumés trafiquants de drogue qui auraient participé à l'un des plus gros réseaux d'importation. Parmi eux, trois frères domiciliés à Saint Jean de Braye.
En février 2016, les forces de l'ordre saisissent 770 kg de résine de cannabis. Après plusieurs mois d'enquête, dix prévenus comparaissaient devant le tribunal d'Orléans. L'affaire est complexe, les responsabilités ne semblent pas clairement définies, Maître Hiba Rizkallah avocate de la défense, explique :
Les trafics de stupéfiants regroupent souvent un certain nombre de personnes. Aujourd'hui, l'accusation considère qu'elle a revélé toute les têtes qui figuraient dans ce trafic, ce qui est en réalité, à mon sens, pas du tout le cas.
Sur le banc des prévenus, le supposé chef convoyeur du trafic de drogue, domicilié à Saint-Jean-de-Braye, dans la banlieue orléanaise. Soupçonné d'avoir fourni les voitures nécessaires aux 10 convois effectués entre 2014 et 2016, il nie être un trafiquant. Sa défense pointe du doigt la responsabilité des enquêteurs.
Pauline Forgue et Grégoire Grichois étaient sur place lors de cette première journée :
Les deux frères du principal prévenu, ainsi que plusieurs cousins et connaissances proches, seraient également impliqués dans ce qui apparait comme l'un des plus gros réseaux d'importation de drogue orléanais.
LA SAISIE A ETE EFFECTUEE LORS D'UN GO FAST En février 2016, les gendarmes d'Orléans, aidés du GIGN interceptent un véhicule sur l'autoroute A20 à hauteur de Vatan, dans l'Indre. Ils découvrent 770kg de résine de cannabis, d'une valeur marchande de deux millions d'euros. Marine Demazure, Jean-Pierre Brusseau, et Eve Manier s'étaient intéressés à l'affaire : |