Basket : Florent Pietrus, un des derniers de la génération Parker, met un terme à sa carrière à Orléans

Le joueur de basket, Florent Pietrus, a anoncé, ce mercredi 9 septembre, qu'il mettait un terme à sa longue carrière professionnelle. Il évoluait depuis janvier 2020 au sein de l'effectif de l'OLB.

Florent Pietrus, le vieux lion de la génération Tony Parker, a décidé de prendre sa retraite à l'âge de 39 ans, au bout d'une longue carrière terminée du côté de l'Orléans Loiret Basket.

"I'm out", a simplement posté le joueur sur Twitter. Il a ensuite expliqué à nos confrères de L'Equipe qu'"une lassitude s'installait peu à peu".

L'envie n'était plus la même, même si la passion restait intacte. Je savais que c'était le moment.

Florent Pietrus

Sur le parquet, Pietrus était toujours prêt à faire don de son corps pour la cause commune, compensant ainsi un "manque de taille" (2,01 m) qui l'a toujours empêché de réaliser son plus grand rêve, jouer en NBA, comme son frère Mickaël (retraité en 2016) qui y passa une dizaine d'années.
   

Cinq médailles internationales

Malgré tout, le Guadeloupéen a été sélectionné à 230 reprises en équipe de France. Homme fort du sélectionneur Vincent Collet, il a été de presque toutes les campagnes des Bleus : de 2001 jusqu'aux Jeux Olympiques de 2016 au sein de la meilleure équipe de France de l'histoire.

Son énergie et son intelligence défensive ont été pour beaucoup dans les cinq médailles internationales récoltées par l'équipe de France à son époque : or à l'Euro 2013, argent à l'Euro 2011, bronze au Mondial 2014 et aux Euro 2005 et 2015. Mais, pas de podium olympique malgré deux participations.
 
Les années s'écoulant, "Flo" n'a jamais rien perdu de sa rugosité qui finissait toujours par agacer ses rivaux et de son goût pour le combat avec plus lourd que lui. Ses statistiques, le plus souvent modestes, ne reflétaient pas son influence sur le jeu.

Le quatrième le plus capé

Avec 230 sélections, il est le quatrième joueur le plus capé de l'histoire du basket français, derrière Hervé Dubuisson, Jacques Cachemire et Boris Diaw, dont il a été le complément idéal au poste 4.
 
En club, Pietrus a été sacré champion de France, tout jeune, en 2001, 2003 et 2004, avec son club formateur Pau-Orthez, les deux premières fois aux côtés de son frère et de Boris Diaw. Puis, il est parti faire fructifier son talent en Espagne, à Malaga, club avec lequel il gagna la Liga en 2006, et à Valence notamment.

Il a passé ses dernières années dans l'Hexagone dans plusieurs clubs de ProA, dont Nancy, Strasbourg et enfin Orléans avant le confinement. Il n'aura joué qu'une dizaine de matches avec l'OLB mais aura offert à deux reprises la victoire au club du Loiret, en saison régulière.
 
Il était l'un des derniers de la génération Parker encore en activité avec Mickaël Gelabale (Chalon-sur-Saône).

Pietrus devait son identité de jeu à ce qu'il a vécu dans son enfance: le décès de sa mère d'un cancer quand il n'avait que dix ans, son abandon par son père et l'éducation à la dure reçue de sa grande-mère. Un passé qu'il a évoqué dans une autobiographie "Je n'ai jamais été petit" parue en 2014. "Si je joue comme ça, c'est vraiment par rapport à ce que j'ai connu quand j'étais plus jeune", disait-il. 
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