Un effectif renouvelé, des matchs de préparation décevants et un championnat de Pro B marqué par une montée unique, l'Orléans Loiret Basket retrouve les parquets du second échelon français ce vendredi 13 octobre à Lille. L'occasion pour Germain Castano de détailler ses ambitions cette saison.
L'Orléans Loiret Basket entame sa deuxième saison consécutive en Pro B ce vendredi 13 octobre. Une saison marquée par une seule et unique montée en Betclic Elite (Pro A). Ainsi, les huit premiers se qualifieront en playoffs et seul le vainqueur de ce mini-tournoi accédera à la première division française.
L'OLB pourra notamment compter sur un engouement populaire exceptionnel où le nombre d'abonnements est en hausse de 88% par rapport à la saison dernière, soit 569 abonnés contre 303. Un soutien sur lequel compte évidemment s'appuyer le coach de l'OLB Germain Castano qui entame sa septième saison au club. Il présente les enjeux de la saison orléanaise.
- Comment qualifieriez-vous votre pré-saison et est-ce que les résultats (8 défaites, 1 victoire) vous inquiètent ?
Germain Castano : "Ça ne m'inquiète pas. Par contre, les résultats sont plus que moyens. On l'a dit stratégiquement depuis le début que l'on voulait que les matchs de Leaders Cup et les matchs amicaux soient des matchs de préparation. Mais on est loin d'être prêt ! Qui sera l'équipe la plus prête à Lille ? Je ne sais pas mais je sais que l'on sera de mieux en mieux. L'équipe progresse et quelques joueurs doivent aussi monter leur niveau de jeu.
J'avoue qu'il va tout de même falloir commencer à gagner quelques matchs. On devra essayer de trouver un match référence au plus vite pour engranger de la confiance. Certains joueurs se cherchent un petit peu, l'adaptation de championnats étrangers au championnat de France est compliquée. On a quand même quatre joueurs étrangers (Niang Petit, Noah Horchler, Stefan Smith et Kahlil Dukes) qui ne connaissent pas la Pro B.
- L'effectif actuel est-il meilleur que celui de la saison dernière ?
Il a une meilleure hiérarchie ! On sait qui sont les joueurs importants et ceux de second rôle, très complémentaires. On a une équipe plus jeune aussi (25 ans de moyenne d'âge). Le mauvais côté est le manque d'expérience, mais c'est censé être beaucoup plus instinctif, plus vif, plus frais et beaucoup plus intense. Avant ça, il faut que l'on se mette dans le droit chemin. Collectivement, il faut que l'on sache ce que tout le monde fait. Quand il y a neuf nouveaux joueurs, c'est un travail de longue haleine pour que tout le monde comprenne ce que l'on veut faire. Lorsque tout le monde a compris, on y met de l'intensité et de la vitesse.
- Quel est l'objectif de l'OLB cette saison ?
Je ne veux pas répondre que c'est de monter parce que tout le monde a envie de monter ! L'objectif est de se placer le mieux possible pour bien commencer les playoffs, pour recevoir à domicile sur les premiers tours et être dans une bonne période de forme pour entamer les playoffs. L'objectif commence demain, mais il aura le temps de se mettre en place, il ne faut pas être prêt trop tôt.
- En s'appuyant sur l'ambiance de l'Aréna CO'Met ?
Quand on a l'avantage du terrain en étant à CO'Met c'est quand même intéressant ! On va essayer de tout faire pour au moins avoir l'avantage du terrain au moins sur le premier tour des playoffs. Je remercie les Orléanais qui sont juste incroyables. On l'a encore vu sur les matchs de Leaders Cup qui ne comptaient pas trop et où il y avait 5 000 personnes. On doit se servir de ça pour se transcender. Il n'y a pas de mystère, ce sont les joueurs qui sont sur le terrain, les gens qui viennent les encourager, les porter, les transcender. À nous de mouiller le maillot et de montrer ce que l'on sait faire !
Je sais d'où viennent tous les joueurs qui sont arrivés cet été. Excepté Petit Niang qui était dans le championnat espagnol en première division où quand tu vas jouer au Réal Madrid, évidemment qu'il y a beaucoup de monde. Mais les autres joueurs n'ont jamais joué devant 10 000, 9 500 ou 7 000 personnes. Si tu n'es pas transcendé là, tu ne le seras jamais. Il ne faut pas oublier que l'on fait tout de même un métier extraordinaire.
- Comment abordez-vous ce premier match de championnat à Lille ?
Eux aussi ont pas mal changé leur effectif. On sait que ça va être un match très compliqué. À domicile, ils sont très solides, c'est une équipe qui court vite, qui est un peu dans le même style de Nantes (défaite 84-100 le 7 octobre) où l'on a souffert il y a quelques jours. Ça court un peu partout, c'est très adroit, ça impacte. Il faudra être prêt à 20 heures parce que si on se réveille à 20h20, ce sera trop tard. Je suis curieux et très excité à l'idée de jouer ce premier match pour voir où est-ce qu'on en est."