Pascal Auger, candidat aux élections départementales dans le canton de Fleury-les-Aubrais (Loiret) s'est vu retirer son investiture par le Rassemblement national. Il a été suspendu, pour avoir tenu des propos racistes sur Twitter.
Impossible de trouver aujourd'hui le compte Twitter du candidat (RN) aux élections départementales dans le canton de Fleury-les-Aubrais (Loiret), il a été supprimé.
Selon les tweets rapportés par la République du Centre et des captures d'écran comme celle ci-dessous, Pascal Auger, retraité de 65 ans et entraîneur de basket bénévole, a clairement dérapé sur les réseaux sociaux.
Loiret: Pascal Auger, candidat RN suspendu pour propos racistes a le même type d'humour que @JulienOdoul pic.twitter.com/dLrOKSmKsL
— Philippe Briday ?? (@pbriday) June 8, 2021
Il a notamment assimilé la France à une "colonie africaine" et tenu des propos insultants envers les migrants. La teneur de ses publications a été confirmée par le Rassemblement national (RN), qui a décidé de lui retirer son investiture. Il était en effet jusque-là candidat RN dans le canton de Fleury-les-Aubrais (Loiret), pour les élections départementales.
Suspension immédiate
"Au regard des propos intolérables tenus sur les réseaux sociaux par Monsieur Pascal Auger, le Rassemblement national procède à la suspension immédiate de sa qualité de membre du RN dans l'attente de son passage devant la commission de discipline", indique le parti dans un communiqué.
Cette commission doit se tenir pour statuer sur son avenir au sein du parti "mais il fait peu de doutes qu'il sera radié", a précisé à l'AFP, Cyril Hemardinquer, délégué départemental du RN dans le Loiret.
"Pas les valeurs que l'on véhicule"
"Le problème c'est qu'il gèle la candidature de sa binôme, mais moi, je ne veux pas planter trois personnes (avec les suppléants), pour un qui déraille", a-t-il ajouté.
"Si le binôme venait à être élu, M. Auger ne représenterait pas le RN. Nous nous désolidarisons de cette personne. Je lui demanderais de se désister pour son suppléant. Mais je n'ai pas de moyen de coercition, s'il n'est pas d'accord. Ça ne correspond pas aux valeurs que l'on véhicule", a encore précisé M. Hemardinquer.