Mercredi, les trois repreneurs candidats ont présenté devant le tribunal de commerce d’Orléans leur projet de reprise. La décision a été mise en délibéré pour le 26 juillet.
Il faudra encore attendre pour connaître l’avenir de la verrerie de la Chappelle Saint Mesmin dans le Loiret.
Trois mois après son placement en redressement judiciaire, Duralex faisait face, ce 17 juillet, au tribunal de commerce d'Orléans. L'usine de la Chapelle-Saint-Mesmin, dans le Loiret, emploie 230 personnes. En difficulté, l'entreprise a été rachetée par la maison-mère de Pyrex en 2021 pour 3,55 millions d'euros, puis forcée de mettre en pause son four en 2022 à cause des prix de l'énergie.
Trois offres sur la table
Depuis le 28 juin, trois chemins s'offraient à Duralex pour continuer son activité. La formation d'une société coopérative (SCOP), avec l'appui de la Métropole d'Orléans et de l'État, était la seule solution prévoyant le maintien de la totalité de l'effectif.
Une majorité du personnel et la direction de l'usine favorisaient aussi cette voie de sortie. Dans la foulée, la Métropole d'Orléans avait mis sur la table une offre de rachat du foncier pour cinq à huit millions d'euros, afin de convaincre les banques de financer le projet.
Deuxième solution, l'offre de la SARL Tourres et Cie, détenue par les héritiers d'une famille de verriers normands. Ce projet impliquait néanmoins une restructuration, et le maintien de seulement 179 salariés de Duralex.
Enfin, la troisième possibilité était l'offre de reprise de Carlesimo Investissements/GCB Investissements, groupe industriel familial qui possède deux fonderies, Navylest International, spécialisé dans les quilles en plomb pour les bateaux, et Lory International. Elle ne proposait en revanche la reprise que de 79 emplois.