Un Airbus A400M, chargé de 54 tonnes d'aide humanitaire à destination des populations civiles de Gaza, a quitté le sol français samedi 28 octobre, depuis la base aérienne 123 de Bricy, dans le Loiret.
Un avion militaire, chargé de d'aide humanitaire à destination des Gazaouis, a quitté la base aérienne 123 d'Orléans-Bricy, samedi 28 octobre. Sur X (anciennement Twitter), le ministre des Armées, Sébastien Lecornu, a confirmé le décollage de l'Airbus A400M samedi en début de soirée, à destination de l'Égypte.
Sur ordre du Président de la République, un avion de transport A400M @Armee_de_lair chargé de fret humanitaire vient de décoller de la base aérienne d’Orléans. pic.twitter.com/sXCbO2h60k
— Armée française - Opérations militaires (@EtatMajorFR) October 28, 2023
Annoncé trois jours plus tôt par Emmanuel Macron en déplacement en Égypte, le vol doit permettre d'acheminer un chargement de 54 tonnes, comprenant notamment des kits médicaux d'urgence, des médicaments, du matériel hospitalier, des respirateurs d'urgence, des lampes solaires, des générateurs, des tentes, des compléments alimentaires et des tablettes de potabilisation.
Blocus quasi-total sur Gaza
À l'arrivée de l'avion en Égypte, le chargement devait être remis au Croissant-Rouge égyptien, avant un acheminement vers la bande de Gaza. Cependant, l'aide humanitaire s'accumule en Égypte, et ne passe en territoire palestinien qu'au compte-goutte par le poste-frontière de Rafah. À savoir le seul accès à ne pas être contrôlé par Israël, qui impose un blocus terrestre, aérien et naval à la bande de Gaza. Contacté, le Quai d'Orsay n'a pas encore pu répondre aux sollicitations de France 3 concernant ce chargement et son trajet depuis samedi.
"La France réitère son appel à une trêve humanitaire, afin que l'aide puisse répondre de manière durable aux besoins des populations civiles à Gaza", indiquait le communiqué du ministère des Affaires étrangères, le 25 octobre. Un navire militaire, le Tonnerre, a de son côté quitté Toulon pour participer à des opérations de secours des populations civiles gazaouies. Selon Emmanuel Macron, "d'autres [avions humanitaires] suivront", à destination du territoire palestinien.
Depuis le début des bombardements israéliens sur Gaza, plus de 8 000 personnes, majoritairement des civils, ont été tuées, à en croire le Hamas. En Israël, l'attaque terroriste du mouvement islamiste du 7 octobre a fait plus de 1 400 morts, là aussi essentiellement des civils, selon les autorités.