À Orléans, les manifestants anti-pass ont à nouveau défilé dans les rues, ce samedi 15 janvier, alors que les parlementaires discutent de l'instauration du pass vaccinal.
L'acte est symbolique. Des dizaines de personnes ont brûlé la version papier de leur pass sanitaire, ce samedi 15 janvier, avant que la manifestation ne s'élance dans les rues d'Orléans. "L'idée, c'est de ne pas l'utiliser, de ne pas en profiter pour discriminer les autres à notre tour", justifient, au micro devant la foule, les organisateurs. "On n'est pas antivax. On n'est pas des complotistes. On est des citoyens qui accomplissons nos devoirs".
"ARNaque sanitaire". "Non au chantage et à la soumission". "Macron, ton pass, on n'en veut pas". Les slogans fleurissent dans le cortège qui est parti de la Place de l'Étape, devant la mairie d'Orléans. "On doit conserver le droit de vivre comme avant. Les libertés sont menacées. Des personnes ont perdu leur emploi. C'est inadmissible, c'est révoltant", explique une manifestant non-vaccinée.
Ce week-end encore, les anti-pass se sont rassemblés pour exprimer leur opposition à la politique sanitaire du Gouvernement. "Autant je conçois qu'on puisse protéger des gens fragiles. Autant amener à la piqûre des enfants de 5 ans, 10 ans, c'est une honte ! Si j'avais eu des enfants en âge d'être vaccinés, j'aurais eu l'impression de les emmener à la mort", assure un manifestant non-vacciné.
Des milliers de pass désactivés
Ce samedi 15 janvier, des milliers de pass sanitaires devraient être désactivés, sept mois après la première injection, faute de dose de rappel ou de certificat de rétablissement.
En parallèle, les députés ont adopté dans la nuit de vendredi à samedi, le projet de loi controversé transformant le pass sanitaire en pass vaccinal en deuxième lecture. Les débats ont repris au Sénat, cet après-midi, avant un ultime vote de l'Assemblée nationale dimanche après-midi.