Loiret : deux perquisitions "au sein de la mouvance islamiste" à Orléans et Saint-jean-de-la-Ruelle

Des perquisitions ont été menées dans la Métropole d'Orléans, à la Source et Saint-Jean-de-la-Ruelle, contre des "islamistes radicalisés" selon la Direction départementale de la sécurité publique.

Depuis le début du mois d'octobre, et encore plus après le meurtre glaçant de l'enseignant Samuel Paty le 16 octobre dernier, dans les Yvelines, le ministère de l'Intérieur veut mettre la pression sur ce qu'il nomme le "séparatisme islamiste". C'est chose faite ces 19 et 20 octobre, après la mise en oeuvre d'une série de perquisitions administratives à travers la France. Deux personnes sont concernées dans le Loiret, comme a pu le confirmer à France 3 la DDSP, l'une dans le quartier de la Source, à Orléans, l'autre à Sain-Jean-de-la-Ruelle.

Ces "perquisitions administratives" sont des dispositions qui autorisent l'Etat ou les préfets, sur la base d'un comportement pouvant constituer une menace à l'ordre public, à rechercher des preuves chez un particulier, sans besoin d'ouvrir une enquête préliminaire. En l'occurrence, comme l'indique la DSSP, les deux personnes visées sont considérées comme des "islamistes radicalisés", des gens "avec un passé", ou qui ont eu "une attitude à l'encontre de la République et de ses valeurs".
 

Deux "visites domicilaires" dans le Cher

En fonction des éléments recueillis au cours des deux perquisitions, des poursuites pourraient être envisagées. Selon nos confrères du Berry Républicain, au moins deux "visites domicilaires", ont eu lieu à Bourges, sans qu'aucune des deux personnes visitées ne soit placée en garde à vue.

Au total, 168 perquisitions administratives ont eu lieu dans 19 départements d'après les informations communiquées par le ministère de l'Intérieure. Elles ont donné lieu à 23 interpellations et 31 saisies d'armes. Ce week-end, Gérald Darmanin a également annoncé souhaiter la dissolution de deux associations, le Collectif contre l'islamophobie en France (CCIF) et BarakaCity, accusées d'être "ennemies de la République". Les associations concernées ont, pour leur part, dénoncé une manoeuvre "d'intimidation" et une stratégie "nocive et dangereuse" de la part de l'exécutif.
 
 
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