Le président de la République se rend sur la base aérienne de Bricy près d’Orléans (Loiret), pour présenter ses vœux 2020 aux armées ce jeudi 16 janvier. Il sera accompagné de deux ministres.
Emmanuel Macron a donc choisi cette année de mettre à l’honneur l’armée de l’air en présentant les traditionnels vœux aux armées depuis la base aérienne 123 d’Orléans Bricy ce jeudi 16 janvier.Le président de la République a prévu d’arriver à 15h pour une visite de la base qui sera suivie d’une allocution. Selon nos informations, il devrait être accompagné de Florence Parly, ministre des Armées, et de Geneviève Darrieussecq, secrétaire d'Etat auprès de la ministre des Armées.
La base aérienne d’Orléans Bricy qui fête cette année ses 84 ans, est l’une des bases aériennes les plus importantes de l’armée de l’air française. Elle abrite la plus grande Force Commandos Air (FCA) de l'Armée de l'air et accueille une unité de forces spéciales, le commando parachutiste de l’Air n°10 (CPA10), présent sur les opérations extérieures les plus dangereuses (contre-terrorisme, libération d’otages, captures de cibles de grande valeur, sabotage..). Cette troupe d’élite de l’armée française intervient notamment sur l’opération Barkhane au Sahel.
La présence militaire française au Sahel au coeur des voeux ?
Les vœux du président Macron près d’Orléans interviendront au lendemain du G5 Sahel qui se tiendra à Pau les 13 et 14 janvier. Les dirigeants du Mali, du Burkina Faso, du Niger, du Tchad et de la Mauritanie y sont invités pour "reclarifier le cadre et les conditions politiques" de l’engagement de la France dans la lutte anti-terroriste au Sahel où la mission semble s’enliser tandis que les pertes civiles et militaires s’alourdissent.Prévu initialement le 16 décembre 2019, le sommet de Pau avait été reporté après l'attaque djihadiste d'un camp de l'armée nigérienne à Inates, dans l'ouest du pays près du Mali, qui avait fait 71 morts.
Le 4 décembre 2019, à l’issue du sommet de l’OTAN, l’Elysée précisait que toutes les options étaient envisagées, y compris un retrait des 4 500 hommes des troupes française de la force Barkhane engagés depuis quatre ans dans la lutte contre les groupes djihadistes au Sahel.