Le dossier déposé fin d'année par la mairie a abouti : les commerces de l'intra-mails.
Feu vert pour le centre-ville d'Orléans : tous les commerces pourront désormais ouvrir le dimanche s'ils le souhaitent. La raison ? La ville a réussi à faire élargir sa "zone touristique", qui se limitait jusqu'à présent aux quais de Loire et à la rue des Halles.
Tout le centre logé à même enseigne
"C’est une procédure assez longue et complexe, explique l'adjoint au commerce de la ville, François Foussier. Elle nécessite une étude d’impact, avec un cabinet spécialisé qui évalue l’impact positif ou négatif sur le commerce local et la périphérie. Puis, il faut faire une demande au préfet, passer au conseil municipal, et ensuite on définit un périmètre."
Dans un souci de cohérence, pour éviter de privilégier une rue plutôt qu'une autre, tout l'inter-mails - et la place d'Arc - est englobé dans cette nouvelle zone. L'initiative s'est lancée, selon l'adjoint, sur une initiative des commerçants.
"Il fallait leur faciliter la tâche car sinon les procédures sont extrêmement complexes, selon qu’on est indépendant, en société, avec tel type de commerce…."
Doper le tourisme
Ces nouvelles dispositions répondent avant au désir de mieux répondre aux besoins des touristes, que la ville souhaiterait voir plus nombreux. "On compte sur un certain nombre d'animations, comme le festival de Jazz, le marché de Noël..."
Pour autant, la mairie se défend de toute forme de pression sur les professionnels. "Nous voulons donner aux commerçants des possibilités, surtout pas plus de contraintes. Bien évidemment, je ne leur demande pas d’ouvrir tous les dimanches, chacun fera ce qu’il voudra."
D'autant que tous les commerces ne se montrent pas intéressés pour les mêmes périodes. La FNAC, par exemple, souhaite ouvrir en fin d'année, alors que les magasins d'habillement se satisferaient plus des périodes de soldes.
"On verra que plus ils seront à ouvrir, plus fort sera l'impact. Mais j’ai pertinemment conscience que le pouvoir d’achat, lui ne se multiplie pas, et que ce qui est dépensé le dimanche ne le sera peut-être pas le samedi."