Orléans : une troisième alerte à la bombe dans un collège, un adolescent de 13 ans interpellé

Les 500 élèves du collège Etienne-Dolet d'Orléans ont dû être évacués en fin de matinée ce 21 octobre. Il s'agit de la troisième alerte en trois jours.

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Pour la troisième fois en trois jours, un établissement scolaire a été évacué dans l'agglomération orléanaise pour une alerte à la bombe. Il s'agit cette fois du collège Etienne-Dolet à Orléans. Les 500 élèves ont dû être évacué par précaution, comme le confirme la police.

De son côté, le parquet d'Orléans a annoncé dans l'après-midi "l’interpellation d’un adolescent de 13 ans" suite à cette alerte à la bombe, toujours en garde à vue ce soir. 

Une nouvelle fausse alerte ?

Les deux précédentes alertes, au lycée Benjamin-Franklin d'Orléans et au collège Max-Jacob de Saint-Jean-de-la-Ruelle, se sont révélées fausses. Un mineur de 13 ans a d'ailleurs été interpellé ce 20 octobre et, après une nuit en garde à vue, devrait passer prochainement devant le juge des enfants.

"On aimerait bien que les jeunes arrêtent ce genre de chose. Ça ne fait rire personne", confie Thierry Guiguet-Doron, directeur de la Direction départementale de la sécurité publique (DDSP 45). Malgré les fortes chances qu'il s'agisse d'une nouvelle fausse alerte, "compte-tenu du risque terroriste en France on ne peut pas se permettre de traiter cela à la légère", et cela "détourne les forces de police de leurs autres missions".

"Une forme d'immaturité"

En conférence de presse ce jeudi soir, la procureure d'Orléans Emmanuelle Bochenek-Puren a assuré que les trois affaires étaient "distinctes", aucun lien n'ayant permis de les relier à ce stade. Elle estime que "les motivations" des responsables "peuvent être différentes et traduisent une forme d'immaturité par manque d'anticipation des conséquences". 

Ces fameuses conséquences ont fait l'objet d'un rappel de sa part : "Le délit de communication de fausse information est une infraction au pénal punie de deux ans d'emprisonnement". La procureure ajoute que les parents (si les responsables sont mineurs) pourraient avoir à leur charge le "coût de l'opération". Une manière de "responsabiliser" les auteurs, et de motiver les parents à les sensibiliser.

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