Soupçons de détournements de fonds publics à l'université d'Orléans : un procès prévu en décembre

Un procès pour "détournements de fonds publics" et "blanchiment aggravé", aura lieu les 17 et 18 décembre prochain dans l'affaire de soupçons de détournements de fonds publics à l'université d'Orléans.

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C'est un procès conforme aux réquisitions adressées par le parquet en mars dernier. Au mois de décembre, deux personnes seront jugées par le tribunal correctionnel.

Selon France Bleu, l'ex-directeur de l'UFR des Sciences et techniques, Hechmi Toumi, comparaitra pour "détournements de fonds publics", "abus de confiance","faux et usage de faux" et "blanchiment aggravé".

Le docteur au CHU d’Orléans et ancien président de l'Institut de prévention et de recherche sur l'ostéoporose (Ipros), Éric Lespessailles, sera quant à lui jugé pour "abus de confiance". 

Il faut remonter à l'automne 2020. Au moment de l'élection de la présidence de l'université, une information judiciaire est ouverte pour des soupçons de détournements de fonds publics.

Au cœur de ces soupçons, les agissements d'Hechmi Toumi, tête de liste pour l'élection à la présidence de l'université. Il est mis en examen, ainsi que Éric Lespessailles et Ary Bruand, le président sortant. Ce-dernier sera finalement placé sous le statut de témoin assisté.

Des dépenses personnelles au nom de l'université

La justice reproche à Hechmi Toumi d'avoir lui-même signé des bons de commandes pour des dépenses personnelles sur le budget de l'université entre 2013 et 2018. Ces dépenses atteindraient un montant total de plus de 28 000 euros. Elles englobent des courses alimentaires, de l'informatique, des frais de missions fictives et de déplacement injustifiés.

Il fait également l'objet de poursuites concernant son activité de vice-président de l'Institut de prévention et de recherche sur l'ostéoporose, une association financée par les dons et cotisations de ses membres.

Les enquêteurs ont mis la main sur 200 000 euros des factures de frais de déplacements, de billets d'avion pour l’étranger, mais aussi d'un appartement appartenant au Crous. Le tout a été payé au nom de l’association. Depuis sa mise en examen, Hechmi Toumi plaide son innocence.
 

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