Près de 1 700 candidats ont exprimé leur envie d'intégrer la future formation de médecine orléanaise, qui proposera 105 places de PASS dès la rentrée 2022.
Le président de l'université d'Orléans Éric Blond s'était contenté, jeudi dernier sur le plateau de France 3, d'affirmer que "les futurs étudiants sont déjà nombreux à s'être inscrits sur Parcoursup". Une semaine plus tard, les chiffres sont éloquents, et traduisent le besoin auquel répond la future formation.
Car, dès la rentrée 2022, 105 places de PASS (première année à majeure médicale) ouvriront pour la première fois à Orléans, en plus de la faculté de Tours. Et, à en croire les informations de l'ancien élu orléanais Tahar Ben Chaabane, les places ont été prises d'assaut : 1 657 candidats ont placé la future formation dans leurs vœux sur Parcoursup. Un raz-de-marée en moins de trois semaines, la formation ayant fait son apparition sur la plateforme la semaine du 7 mars, et l'entrée des vœux s'étant clôturée ce 29 mars.
Confirmant les chiffres de Tahar Ben Chaabane, la rectrice Katia Béguin a qualifié le nombre d'"impressionnant". "Merci aux proviseurs, professeurs, psy-EN, inspecteurs chargés de l’information et de l’orientation, aux services d’information et d’orientation du rectorat et à tous ceux qui ont relayé la nouvelle", a-t-elle ajouté.
Montée en puissance
En plus des 105 places de PASS, une centaine de places en LAS (licence à mineure médicale) devrait aussi ouvrir à Orléans à la rentrée. Sur la région, le nombre de places en deuxième année de médecine sera porté de 300 à 350, et devrait "encore monter après", assurait la rectrice à France 3 il y a trois semaines.
Le résultat du lobbying intense des responsables politiques et civils de la région menés par le président François Bonneau. À l'issue d'une réunion où il rencontrait une délégation du Centre-Val de Loire, le Premier ministre Jean Castex avait annoncé le 22 février la création de cette nouvelle formation.
Une demande vieille de plusieurs décennies, la région tenant le plus faible nombre de médecins pour 100 000 habitants de France métropolitaine.